Le 8 octobre prochain se tiendront les élections municipales et provinciales. Le mandat de l’actuel échevin du port d’Anvers, Léo Delwaide, est remis en jeu. Les milieux maritimes et portuaires anversois sont attentifs. Qui pourrait lui succèder, lui dont le parti libéral est en mauvaise position?
Dans sa dernière note, l’organisation du secteur privé Alfaport Antwerpen a fait part de ses revendications. Des investissements pour l’amélioration des accès maritimes figurent au premier plan. Il s’agit évidemment de l’approfondissement de l’Escaut, mais aussi d’une seconde écluse pour la rive gauche à réaliser d’urgence. Sur ce projet, les avis sont loins d’être unanimes. Les services techniques du port préconisent une écluse dans le fond du Deurganckdok, ce que les pilotes et bien des professionnels du secteur privé rejettent. Selon eux, cette implantation ne pourrait que provoquer de sérieux problèmes lorsque ladite darse à marée aura fait le plein. Les grands porte-conteneurs sortant devront tenir compte des fenêtres de navigation, tandis que se présenteront d’autres grands navires à l’entrée. Permettre dans cette darse un trafic entrant et sortant intéressant la zone portuaire de la rive gauche va créer des situations qu’il sera difficile de gérer, notamment sur le plan de la sécurité. Il existe d’autres possibilités d’implantations d’une écluse, mais l’investissement sera alors beaucoup plus important.
Une autre exigence du secteur privé: des conditions de travail plus flexibles. Les entreprises ne demandent pas l’annulation de la loi Major, votée le 8 juin 1972 et qui protège et garantit le statut de docker, mais insistent pour une révision du Codex. Ils souhaitent que celui-ci soit harmonisé avec ceux de Gand et de Zeeebrugge pour ensuite permettre des conditions de travail plus flexibles. De même, il n’est pas question de remettre en cause le statut du docker-magasinier, dont le salaire de 25 % inférieur à celui d’un docker, est encore considéré comme trop cher par le secteur privé.
