Un projet pilote vise à sécuriser le trafic maritime de fret entre la Chine et l’Europe sans occasionner des retards.
Selon le commissaire européen aux Douanes et Taxes Laszlo Kovacs et le ministre chinois des Douanes Xinsheng Mu de passage à Bruxelles, les ports de Shenzhen, Rotterdam et Felixstowe vont y participer. De nouvelles technologies seront mises en œuvre pour sécuriser des "chenaux commerciaux". La sûreté d’un conteneur maritime a en effet pris une dimension mondiale. Celle-ci sera mise en place par le biais de contrôles à la sortie et de mises sous scellés.
La Chine est le troisième pays du monde pour le commerce et l’Union européenne sa principale partenaire. "Aujourd’hui, les douanes doivent relever des défis mondiaux au sens classique et face au terrorisme international", a déclaré Xinsheng Mu.
Ce projet bilatéral entre dans une coopération plus vaste en vue de réduire l’arrivée en Europe des produits de contrefaçon d’origine chinoise. Selon Xinsheng Mu, les efforts en ce sens pour arrêter les exportations illégales comme la contrebande de cigarettes ont rapporté à la douane 80,6 milliards de yuans (78,6 Md€) en 1998 et engrangeront 600 milliards cette année (587,74 Md€).
De son côté, Laszlo Kovacs a indiqué que plus de la moitié des marchandises de contrefaçon (DVD, médicaments et produits alimentaires) entrant dans l’Union européenne viennent de Chine mais que cette proportion diminue.