Le port de Concarneau reçoit actuellement le remorqueur Sea-Falcon (30 m), une unité dont l’état apparent témoigne de son âge, propriété d’un ressortissant des Émirats arabes unis. Immatriculée aux Saint-Vincent et Grenadines, cette unité est exploitée avec un équipage de sept Ukrainiens.
Parti de Göteborg il y a quatre mois et demi, il remorque une barge qui transporte du matériel pour un port minéralier en Inde. En mai, alors qu’il se trouve face au Finistère, il doit être secouru, ce qui le contraint à faire escale à Brest où il est pris en charge par le courtier Loïc Morice. Le centre de sécurité des Affaires maritimes impose des réparations. Il faudra quelques semaines pour prendre le temps de choisir le port de réparation.
Concarneau est retenu; le remorqueur le rejoint début septembre. L’armateur, Habeeb Maazam, se rend compte que l’intervention sera très importante et, partant, très coûteuse. Il renonce alors à Concarneau et décide d’affréter un remorqueur à Lisbonne.
Celui-ci prendra en charge le Sea-Falcon, qui bénéficiera néanmoins de réparations rapides de renforcement à Concarneau pour se prêter à une traversée. Après l’intervention de la CGT, les sept marins du Sea-Falcon ont été payés et munis de billets pour retourner dans leur pays.