Le 11 septembre, le président de la CCI de Dunkerque, Dominique Naëls, a lancé publiquement un "appel à la fusion" des compagnies consulaires du littoral, appel ouvert aux territoires voisins de Saint-Omer et Hazebrouck. Cette exhortation a été déclenchée par l’annonce tonitruante, en juin dernier, du projet "d’arc consulaire métropolitain", résultat de la fusion annoncée des CCI de Lille Métropole, Douai, Armentières Hazebrouck et Saint-Omer/Saint-Pol.
Pour le président de la CCI de Dunkerque, il est indispensable de créer une force consulaire littorale qui défende les intérêts communs aux territoires (les territoires de la côte, mais aussi de la Flandre intérieure et de la proche Artois), réfléchisse et lance une politique commune de développement. Cette union consulaire répondrait aux ambitions de l’"aire métropolitaine littorale", concept politique transfrontalier porté essentiellement par les territoires de Flandres occidentales et du Dunkerquois. Dominique Naëls ne se fait guère d’illusions sur l’accueil qu’il recevra de la part de ses collègues, mais a sans doute voulu manifester haut et clair son opinion a un moment clé. Outre les négociations interconsulaires, ce moment est aussi celui de la difficile décentralisation des ports. Les ports, reconnaît-il peuvent constituer une source de "blocage".
