Le principe de précaution a conduit à l’abattage de 64 génisses dans le parc à bestiaux du port de Marseille. Refoulées par les services vétérinaires marocains qui craignaient la maladie de la langue bleue (ou catarrhale), les bêtes en provenance du Pas-de-Calais où elles avaient embarqué, ont été victimes d’un malheureux concours de circonstances.
Lors du voyage aller, alors qu’elles disposaient bien des certificats nécessaires, un changement dans la réglementation intervenait les rendant impropres à l’exportation. Leur destin n’allait pas s’arrêter là.
Bien qu’elles soient demeurées à bord du navire lors de leur courte escale à Casablanca, elles se retrouvaient condamnées à l’arrivée au port de Marseille. En effet, craignant une contamination de la fièvre aphteuse, les services vétérinaires français décidaient de la mise à mort des génisses.
Euthanasiées sous l’effet d’un puissant barbiturique, leurs dépouilles devaient gagner l’Allier afin d’y être incinérées.