Joaquim Coello, président du Port autonome de Barcelone a participé à Montpellier à une réunion organisée dans le cadre de la commission du débat public sur le transport dans l’espace languedocien et la vallée du Rhône.
"Nous avons un intérêt commun de part et d’autre des Pyrénées, c’est de disposer d’un véritable réseau de communications aussi bien routier que ferroviaire. C’est pour cela que nous proposons de coordonner nos efforts avec le Languedoc-Roussillon y compris au niveau de la logistique et dans la complémentarité de nos ports", explique-t-il.
Au-delà du trafic entre la péninsule ibérique et l’Europe et vice versa, Joaquim Coello vise, avec tous les ports de la Méditerranée, à capter le trafic en provenance d’Asie passant par le canal de Suez.
"75 % de ce trafic passe ensuite par Gibraltar vers les ports du Nord, du Havre jusqu’à Hambourg. De Gênes à Valence, nous ne captons que 25 % de ce flux car nous ne disposons pas de moyens de transport compétitif pour irriguer le reste de l’Europe", précise-t-il.
"Nous devons prendre modèle sur le travail qu’ont fait dès les années cinquante la Belgique et les Pays-Bas en offrant une véritable logistique et en commercialisant leur savoir-faire. Ils ont réussi à ouvrir leurs économies et à les développer avec des investissements étrangers. Il faut aujourd’hui que les ports du sud de l’Europe se présentent unis pour relever ce challenge."