Changement ce 1er septembre pour Le Havre-Shuttle (LHS). Mise en sommeil depuis l’an dernier, cette structure née en 1998 pour développer des navettes ferroviaires vers l’est de la France s’apprête à être réveillée. Le tour de table financier va être modifié.
L’Union maritime et portuaire (UMEP), présidée par Christian Leroux, devient l’actionnaire de référence avec 66 % des parts dans un capital social d’un peu plus de 344 000 €. Les 34 % restants seront détenus par le Port autonome du Havre (PAH).
Le Havre-Shuttle se retrouve avec deux actionnaires contre six auparavant. Le port conserve un niveau identique, c’est l’UMEP qui a racheté les parts des autres actionnaires. Celles, notamment, du syndicat des transitaires havrais, du groupement des armateurs et agents maritimes, des manutentionnaires et de l’ancienne Compagnie nationale de conteneurs (CNC) devenue Naviland Cargo. Jusqu’à présent, la CNC détenait, comme le PAH, 34 % de capital et l’UMEP ne disposait que de 10 % des parts. "Naviland Cargo a souhaité se réorienter sur d’autres activités, explique Christian Leroux. Nous en avons profité pour restructurer l’ensemble du capital du Havre-Shuttle."
Au-delà de cette opération financière, il faut voir une nouvelle stratégie. Née pour lancer des services ferroviaires avec Strasbourg et Milan, LHS n’a jamais vraiment trouvé son rythme de croisière. "Avec Le Havre-Shuttle, nous avons créé un service qui a rencontré un certain succès, explique Christian Leroux. Mais il nous reste maintenant à relancer la machine. Nous allons passer des contrats avec de nouveaux opérateurs."