Le trafic total du port au premier semestre a atteint 186,6 Mt, soit une hausse d’à peine 1,1 % en un an.
Celui des conteneurs s’est monté à 4,65 EVP (+ 2 %) ou 23,8 Mt (+ 1,2 %) par suite de la part croissante des boîtes vides. Le terminal ECT (70 % du trafic) a perdu 60 000 EVP au profit des ports voisins par suite des difficultés consécutives à la mise en œuvre d’un nouveau système informatique en mai et juin. Il a aussi perdu environ 50 000 EVP après la décision, prise l’an dernier, de la Grand Alliance de transférer deux services à Amsterdam. Enfin, ECT a perdu les escales de P & O Nedlloyd, dont les navires sont traités au terminal APM. Ce dernier, qui a connu une solide croissance de trafic cette année, approche de la saturation. Toutefois, APM peut envoyer des navires vers ses terminaux d’Anvers et de Zeebrugge, qui ne rencontrent plus guère de difficultés aujourd’hui.
Parmi les autres trafics du port, ceux de minerai de fer et de pétrole brut ont légèrement diminué. En revanche, celui du charbon a progressé de 6 % et celui des produits pétroliers de 6,8 %. Celui des autres vracs liquides a augmenté de 12,7 % à 15,1 Mt par suite de la demande croissante d’huiles comestibles et de carburant biodiésel.