Le Shom fête la journée mondiale de l’hydrographie

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"Sans hydrographie, de nombreuses activités seraient compromises, qu’il s’agisse du transport maritime, de la gestion des zones côtières, des sciences de la mer, des délimitations maritimes, des loisirs nautiques, etc.", a rappelé le 21 juin dernier l’ingénieur général Jean-Marc Chimot dans les locaux du Service hydrographique et océanographique de la Marine (Shom) de Brest. Une date qui ne doit rien au hasard puisque c’est par une résolution en date du 29 novembre 2005 que l’assemblée générale des Nations-Unies s’était félicitée de l’adoption, par l’Organisation hydrographique internationale (OHI), d’une "journée mondiale de l’hydrographie" qui serait célébrée tous les ans, le 21 juin. "Cette journée mondiale de l’hydrographie a pour principal objectif de rappeler l’importance de cette science pour la sécurité de la navigation maritime et la protection de l’environnement marin, particulièrement dans les zones de navigation internationale et dans les ports et régions où existent des zones maritimes vulnérables ou protégées."

Cette journée mondiale de l’hydrographie s’est doublée de plusieurs anniversaires, dont les 35 ans du Shom et les 85 ans de l’OHI, cofondée par le Royaume-Uni et la France. Cette dernière en est un acteur notable tout en étant responsable d’une des plus grandes zones économiques exclusives. "Nous couvrons 40 millions de km2", a révélé l’ingénieur principal.

TROIS NAVIRES NEUFS EN VUE

Même si les services britanniques et français (UKHO pour l’un et Shom pour l’autre) ont des finalités similaires, leur organisation diffère. Implanté à Taunton et employant 1 000 personnes, le UKHO (United Kingdom Hydrographic Organisation) produit 3 300 cartes à 4 millions d’exemplaires par an et 220 ouvrages à 1 million d’exemplaires/an. Le tout avec un budget de 80 M€ et un chiffre d’affaires de 100 millions. "Mais le UKHO n’assure ni levés, ni soutien opérationnel des forces navales", relativise Jean-Marc Chimot.

Implanté à Brest, Toulouse, Saint-Mandé, Toulon, Nouméa et Papeete, le Shom regroupe 570 personnes (720 avec les équipages), produit 1 100 cartes à 200 000 exemplaires/an et 75 ouvrages à 40 000 exemplaires/an, le tout avec un budget de 50 M€ pour un chiffre d’affaires annuel de 3 M€.

Soufflant ses 35 bougies cette année, le Shom va poursuivre ses actions… mais tout en changeant de statut. "Tout en gardant l’appellation Shom, nous allons devenir un EPA (Établissement public à caractère administratif) le 1er janvier prochain", explique l’ingénieur principal. Ce qui n’empêche le service de travailler déjà au remplacement de trois de ses navires spécialisés d’ici deux à trois ans.

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