La Commission européenne a décidé, le 7 juin, que la garantie d’État accordée par l’Irlande à Coràs Iompair Eirann, le comité des transports irlandais, pour le financement de nouvelles infrastructures ferroviaires, ne constitue pas une aide d’État. La Commission n’a donc élevé aucune objection contre cette mesure, notifiée par l’Irlande en 2004.
Selon les autorités irlandaises, le réseau ferroviaire irlandais est en mauvais état et requiert rapidement de nouveaux investissements. La garantie permettra à Coràs Iompair Eirann de récolter des fonds auprès de banques privées et de financer plus facilement les investissements nécessaires.
Jacques Barrot, vice-président de la Commission européenne chargé des transports, a déclaré: "Cette décision confirme une pratique suivie depuis longtemps par la Commission, à savoir que si une autorité publique supervise la construction de nouvelles infrastructures de transport, il ne s’agit pas d’une activité économique soumise à la loi de la concurrence, mais d’une décision souveraine de l’État membre concerné, à la condition que tous les utilisateurs potentiels de ces infrastructures jouissent d’un accès libre et non discriminatoire à celles-ci."