La société de gestion du port de Rotterdam Havenbedrijf Rotterdam (HbR) a renouvelé pour cinq ans un accord avec l’industrie chimique allemande (Verband der Chemischen Industry, VCI), portant sur les rejets de déchets dans le Rhin.
Selon son directeur général Peter Struijs, les rejets directs ne sont plus la source principale de pollution et la part de l’industrie chimique est tombée à un niveau acceptable. Le nouvel accord avec VCI doit garantir que ce niveau ne s’élèvera pas dans les prochaines années. Le premier accord remonte à 1986 et, depuis, les rejets de produits polluants dans le Rhin ont considérablement diminué. Ainsi, la quantité de zinc a baissé de 86 %, celle de chrome de 93 %, celle de cuivre de 80 %, celle de nickel de 83 %, celle de cadmium de 88 %, celle de mercure de 83 %, celle d’arsenic de 50 %, celle de plomb de 70 % et celle d’halogène de 90 %. Ces diminutions ont une grande importance pour le port de Rotterdam qui doit construire, sur le Massvlakte, l’entrepôt dénommé Slufter et destiné aux vases très polluantes draguées dans les différents bassins. HbR avait même menacé d’exiger des indemnités de la part des usines situées le long du Rhin, afin d’en dépolluer les zones à Rotterdam où la circulation des eaux est moindre.