Soferti ferme, un trafic disparaît

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L’usine Soferti, plus connue sous le nom de La Bordelaise et située à sur le Port autonome de Nantes/Saint-Nazaire, va fermer ses portes. Dédiée à la fabrication d’engrais, elle fait partie du groupe Grande Paroisse, filiale de Total, qui a annoncé un plan de restructuration comprenant la fermeture des sites de Nantes et Bordeaux. Depuis deux ans, l’activité était en baisse, suite à une demande moindre des agriculteurs.

Ainsi, la production s’arrêtera en juin et la fermeture sera définitive le 31 décembre 2006, le temps d’écouler les stocks. Pour le port ligérien, la fermeture du site se traduit par la disparition d’un trafic d’importation de sels de potasse, de phosphate, d’acide phosphorique et sulfurique, de sulfates d’ammonium, soit 26 navires en 2005, pour 100 000 t.

Reste l’éventualité d’un repreneur intéressé par les quais et les entrepôts, sinon le site, classé Seveso, devrait être démantelé. Trente-et-un salariés sur les 72 que compte l’usine pourront partir en préretraite à 52 ans. Les autres devraient bénéficier de mesures de mobilité ou de reclassement dans la région nantaise. Cette entreprise avait été installée dans les années 20.

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