La plupart des écologistes ont retiré leurs objections à la construction d’un nouveau terminal fluvial à conteneurs dans le Seaforth Dock de Liverpool.
Ce sont essentiellement des associations de riverains et de promoteurs enthousiastes de la faune, qui redoutaient le bruit et la pollution de l’air. La Mersey Docks and Harbour Company, propriétaire du port, s’est engagée sur diverses mesures, dont la construction d’un mur antibruit le long du passage des camions de et vers le terminal et le versement d’une aide financière aux résidents pour l’installation de doubles vitrages. Elle a aussi accepté de déplacer la ferraille et les conteneurs vides de la zone Waterloo vers le West Alexandra Dock. Une enquête d’utilité publique a quand même été ouverte.
Il reste en effet un opposant: la Merseyside Civil Society, qui considère que l’extension du port empêchera l’accès du public à la côte… garanti par la loi depuis l’époque victorienne! De son côté, l’Autorité portuaire a accepté de travailler avec le Conseil local pour assurer d’autres installations au public. Selon elle, le trafic a augmenté de plus de 65 % en dix ans. Pour conserver ses parts de marché et faire face à la croissance anticipé du trafic, elle estime nécessaire d’augmenter et d’améliorer le traitement des conteneurs. Liverpool est en effet le principal port britannique pour le trafic transatlantique. Il a récemment récupéré des services réguliers supplémentaires.
La Mersey Docks and Harbour Company appartient à Peel Holdings, qui contrôle également les ports de Sheerness, Heysham, Clydeport et le Manchester Ship Canal. Elle prévoit en outre de construire un grand terminal à conteneurs en eau profonde à Hunterston sur la Clyde et un autre à Manchester pour le transport maritime sur courte distance.