L’information a fait grand bruit à Marseille où se trouve le siège de Fouquet Sacop. La compagnie norvégienne Camillo Eitzen & Co ASA (CECO) vient de signer une lettre d’intention portant sur la prise de contrôle de l’armement. Après examen attentif des comptes par le groupe nordique, la transaction pourrait se conclure le mois prochain pour un montant de 219 M€. Comme toujours en pareil cas, les deux parties se félicitent de l’opération tout en cherchant à rassurer. Du côté d’Oslo, on espère "que cette transaction créera des synergies avec les activités de CECO dans le domaine des produits chimiques, particulièrement avec Navale Française". À Marseille, le p.-d.g. de Fouquet Sacop, Christian Garin, emploie des termes similaires. "L’objectif de l’opération est de poursuivre l’expansion de Fouquet Sacop en créant une nouvelle entité spécialisée dans le transport des hydrocarbures et des chimiques qui sera cotée à la Bourse d’Oslo."
Adossé au groupe CECO, Fouquet Sacop devrait rester sur sa base marseillaise. Mieux, il devrait s’étoffer avec le renfort des sept navires de la Navale Française, filiale du groupe norvégien Camillo Eitzen. Christian Garin assure qu’il continuera à diriger "ce futur pôle maritime français" composé de 24 navires. "Tous nos clients, à commencer par Total, se disent satisfaits de cette opération", continue Christian Garin.
Lorsque la transaction menée par AMA Capital Partners se concrétisera, CECO disposera de 60 navires spécialisés dans le transport des produits chimiques et pétroliers, incluant les navires en commande.
