L’Ipsema, Institut de prévoyance pour le secteur maritime en Italie, a annoncé un projet d’étude sur la condition des femmes à bord des navires à partir du 5 avril.
Sous le titre "les femmes à la timonerie", cette étude abordera les conditions de travail des femmes à bord des navires, leurs attentes, les difficultés de combiner vie à bord et vie de famille ainsi que les éventuelles discriminations auxquelles elles peuvent être confrontées. "C’est une nouveauté pour un établissement public italien et la première fois qu’une Direction générale de la tutelle des conditions de travail prend en considération et finance une étude avec pour thème principal les conditions de travail des femmes", a indiqué le président de l’Ipsema, Antonio Parlato. Dans le monde, selon l’Ipsema, 1,25 million de personnes travaillent dans le maritime dont 2 % seulement de femmes. Elles sont soit dans les bureaux soit à bord à différents postes: passerelle, machine et services hoteliers. En Italie, 1,2 % des personnes à bord des navires sont du sexe féminin. Grâce à cette étude, l’Institut de prévoyance italien espére détecter les aspirations des femmes pour ce secteur et ainsi combler le manque de vocation maritime des hommes en puisant parmi le "sexe faible". "Les femmes peuvent constituer une ressource inépuisable de main d’oeuvre pour toute la profession maritime dans un contexte de crise de vocation", a continué le président de l’Ipsema.