Pour la troisième année consécutive, le port d’Arles est en progression. En 2005, le gain a été de 9,85 % avec un trafic de 802 688 t et de 2,85 % pour le chiffre d’affaires avec 1,54 M€. Sur trois ans, l’augmentation du trafic aura été de 56 % annoncent les responsables de la CCI du Pays d’Arles. Aussi se montrent-ils particulièrement optimistes. Suffisamment pour investir sur les deux prochaines années la valeur du chiffre d’affaires (1,2 M€) sur de nouveaux outillages, notamment une chargeuse, une case de stockage pour les vracs, un chariot élévateur et une grue hydraulique. "Nous sommes leader sur l’autoroute à grand gabarit de près de 500 km que représente l’axe Rhône-Saône" a notamment mis en évidence Jean-Charles Hille, délégué au port de la CCI du Pays d’Arles. L’assise du port d’Arles repose sur plusieurs trafics: les minéraux bruts (40,7 %) en provenance pour l’essentiel du Maghreb, des céréales de Bourgogne (24 %) expédiées sur l’Europe du sud et en particulier l’Italie, du bois du Puy de Dôme et de l’Ain (13,8 %) exporté vers l’Algérie et le Maroc, des engrais (8 %), des combustibles (pneus broyés), de la tourbe, des produits métallurgiques et du papier.
Avec 60 % des échanges et 95 escales, le Maghreb représente la première zone cliente du port d’Arles. En seconde position, l’Europe du Sud (Italie, Portugal et Espagne) a compté 41 escales. C’est dire si la vocation du port d’Arles est surtout fluvio-maritime. La part modale de ce mode atteint 40 % du trafic, tandis que la route représente 34 %, la navigation intérieure près de 25 % et le fer 2,14 %. Les importations et les exportations arrivent presque à l’équilibre (45 % – 55 %).