En prenant connaissance du projet d’appel d’offres, la réaction de Veolia Transport, actionnaire de référence de la privatisation, a été tranchée. Elle s’est inquiétée de la réduction des besoins du service public entre la Corse et le continent.
"La baisse du service complémentaire de 25 %, soit 900 000 places, pose un problème de faisabilité", a expliqué Gérard Couturier, chargé de mission de Veolia à la SNCM. "Cette baisse d’activités, si elle reste ce qu’elle est, rendra nécessaire la suppression de 150 à 200 postes. Cela, je ne le veux pas. Veolia n’est pas là pour faire un plan social", a-t-il développé dans un entretien paru dans le quotidien local La Provence.