Le Conseil d’administration de Geodis s’est réuni le 6 mars sous la présidence de Pierre Blayau pour arrêter les comptes de l’exercice 2005. Le président devait commenter les résultats du groupe devant la presse économique le lendemain au pavillon Gabriel. Ainsi, il a annoncé une croissance du chiffre d’affaires de 6,7 % par rapport à l’an dernier. Il s’élève en effet à 3 595,7 millions d’euros (M€) contre 3 370,6 millions en 2004.
Le résultat opérationnel du groupe atteint 85,4 millions soit 2,4 % du chiffre d’affaires. Il est en progression continue en France grâce à une activité soutenue, notamment au second semestre. Les performances réalisées au Benelux, en Allemagne ainsi qu’en Europe de l’Est ont permis de compenser les difficultés enregistrées dans les autres pays européens où le groupe est également présent. Ce sont les plus-values de cessions immobilières, comme la vente du site de Batignoles, qui ont compensé les coûts de restructuration qui ont été générés en France, en Italie et en Grande-Bretagne.
Compte tenu de la charge d’impôt qui s’élève à 36,5 millions contre 1,8 million l’an passé, le résultat net part du groupe est de 32,3 M€, soit 0,9 % du chiffre d’affaires. Par ailleurs, l’entreprise poursuit son désendettement. À fin 2005, il s’élevait à 246,2 M€, soit une baisse de 11,2 millions par rapport à 2004.
En ce qui concerne les trafics, "dans un contexte économique incertain mais qui n’entame pas la confiance du groupe", la croissance a été générée par la poursuite du développement des flux internationaux, des opérations en Europe de l’Est, notamment, et une activité soutenue au cours du second semestre sur le territoire national.