Le 7 mars, le procureur de la république du tribunal de Brest a requis une amende de 300 000 € à l’encontre du capitaine et de l’armateur grec de l’Ocean-Eagle. En octobre 2005, un avion de la Marine nationale avait repéré ce vraquier laissant dans son sillage une nappe suspecte de 20 km de long sur 50 m de large (JMM du 07-10-2005, p. 7). Parti d’Indonésie avec un chargement de charbon, il faisait route sur Immingham (Grande-Bretagne). Il se trouvait à environ 150 milles dans le sud-ouest de la pointe de Penmarc’h, lorsqu’il avait été surpris, et dérouté sur Brest. Une caution de 300 000 € avait été réglée par l’armateur afin que son navire de 225 m de long, construit en 2001, puisse reprendre sa route. L’avocat du capitaine a reconnu la pollution, mais l’a justifiée par une avarie survenue sur son séparateur, et a demandé la relaxe du capitaine. Le parquet ne l’a pas suivi. Le jugement est mis en délibéré au 16 mai.
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Pollution de l’Ocean-Eagle: 300 000 € requis
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