Au cours de l’année passée, le trafic de conteneurs réalisé au port du Havre a baissé de 3,4 % à environ 20,8 Mt. Cette diminution a affecté uniquement les transbordements, puisque les trafics en provenance et à destination de l’arrière-pays sont en hausse de 5 %.
En 2005, les transbordements de conteneurs auront représenté au Havre une part de 34,1 % au total (en baisse de 16,3 % par rapport à 2004). Les acheminements par la voie routière représentent toujours plus de la moitié des volumes, soit 57,2 % (en hausse de 5,8 %), tandis que la voie d’eau avec 4,7 % du trafic, voit sa part modale progresser de près d’un tiers (+ 32,8 %). Le rail représente 4 % (− 22,8 % par rapport à 2004). Le port du Havre "souligne la très belle progression du trafic traité par voie fluviale (1 Mt), cinq opérateurs proposant des services réguliers entre les terminaux portuaires havrais et les plates-formes multimodales de Radicatel, Rouen, Gennevilliers, Bonnueil-sur-Marne et Nogent-sur-Seine". Plus globalement, le trafic global havrais 2005 se ventile entre les pipelines (57,5 % du total − constitués essentiellement de pétrole brut et de produits pétroliers), 23 % pour la route, 10,8 % pour les transbordements (conteneurs pour l’essentiel), 4,7 % pour la voie d’eau et enfin 4 % pour la voie ferroviaire.
Derniers dragages pour le chenal et la Darse de Port 2000
Depuis environ un mois, les travaux de dragages ont repris en intensité à Port 2000. Dredging International, pour le compte du groupement DPAM, a mobilisé deux dragues aspiratrices en marche de grande capacité pour mettre à la cote finale les profondeurs de Port 2000 (le chenal d’accès et la darse). Il s’agit de l’Uilenspiegel, d’une capacité en puit de 13 000 m3, et de l’Antigoon, autre drague aspiratrice en marche de 10 000 m3 de capacité en puit. Les quantités de matériaux restant à évacuer vont de quelques dizaines de centimètres à un ou trois mètres ce qui, compte tenu de l’étendue du chantier, représente plusieurs semaines de travail. Le groupement DPAM dispose en effet d’un délai de finition des travaux fixé à la fin du mois de mars au plus tard.