Le port de Rostock a réalisé un trafic record de 24,2 Mt en 2005, soit une hausse de 5 % en un an.
Selon le directeur général de la société d’exploitation Hafen-Entwicklungsgesellschaft Rostock (HERO) Ulrich Bauermeister, le trafic de fret a augmenté de 7 % à 12,85 Mt par suite de la croissance des économies des pays scandinaves et de la Russie. Les services de ferries sur les Danemark, Suède, Finlande, Russie et Etats baltes ont progressé, mais le trafic total a diminué de 26 000 passagers à 2,22 millions de personnes.
C’est en grande partie la conséquence de la réduction des services de navires rapides face à la concurrence des services classiques et des liens fixes entre les pays scandinaves. Le nombre de voitures transportées est passé de 446 000 en 2004 à 403 000 l’année suivante.
Le trafic de vracs a progressé de 6 % à 5,77 Mt, surtout en raison de la forte augmentation des chargements de céréales due aux aides accrues de l’Union européenne à l’exportation en vue de diminuer son excédent massif.
La région autour de Rostock est l’une des principales zones de production du pays.
Le trafic de vracs liquides est resté stable à 2,5 Mt. En revanche, celui des marchandises en conventionnel a crû de 15 % à 656 000 t, surtout à cause de la hausse des matériaux de construction.
Par suite d’une grève en Finlande dans l’industrie papetière à l’été 2005, le trafic de papier du port de Rostock est passé de 570 000 t en 2004 à 500 800 t l’année suivante.
En 2005, HERO a investi 18,5 M€ dans les infrastructures portuaires. Près des deux tiers sont des aides de l’Union européenne et de l’Etat fédéral pour favoriser le décollage économique dans l’ex-Allemagne de l’Est.
La plus grande partie des fonds a financé l’extension du terminal intermodal du port et la construction d’un centre pour les navires de croisières.
Vingt-sept d'entre eux ont en effet effectué 97 escales à Rostock en 2005.
Cette année, le port doit investir environ 20 M€, surtout dans la remise en état des postes rouliers.