Au cours de l'année passée, le trafic maritime réalisé dans la section fluviale de la Seine (en amont des ponts de Rouen) a connu une nouvelle contraction. Au total, il a été traité dans cette zone un tonnage de 455 000 t, contre 486 000 t en 2004, soit 6,4 % de diminution. En 2003, le trafic maritime de la Seine fluviale atteignait 545 000 t. Il a culminé en 2000 à 670 000 t.
Les entrées représentent un tonnage de 180 900 t (− 4,1 %) tandis que les sorties ont atteint 297 300 t (− 7,9 %). Si les produits métallurgiques (dont les tonnages portent tout à la fois sur des importations et des exportations) étaient en tête en 2004, ce sont les céréales qui reprennent la première place en 2005 en volume: ces dernières réalisent 151 000 t (+ 14,7 %), tonnage généré principalement à Bonnières, mais aussi depuis le silo de Limay. Les produits métallurgiques ont totalisé 134 000 t (− 28 %). Viennent ensuite les trafics de pâte à papier, ferraille, sel, tourbe, etc. A noter la progression de 12,5 % des apports de sel de déneignement (réalisés principalement à Elbeuf).
Les ports de la circonscription du Port autonome de Paris ont traité un peu plus de 395 000 t (− 3,2 %), les autres ports (implantés entre les deux ports autonomes de Paris et de Rouen) réalisant pour leur part 60 000 t. (− 23,6 %). Bonnières demeure le premier port maritime de la Seine fluviale avec 175 000 t, devant Limay (154 500 t).
Viennent ensuite Gennevilliers et Elbeuf.