"Après avoir examiné en détail les conséquences du possible rachat de P & O par DP World", le comité américain des investissements étrangers aux Etats-Unis" n'a émis aucune objection" affirmait DP World selon Associated Press. Sont concernés des terminaux de New-York, New-Jersey, Baltimore, de la Nouvelle-Orléans, de Miami et de Philadelphie.
Le Département d'Etat considère l'Union des Emirats Arables comme un partenaire essentiel de la lutte contre le terrorisme. Mais cette union de sept émirats constituait une importante base financière et opérationnelle pour les pirates (hijackers) qui ont attaqué le World Trade Centre et le Pentagone, rappelait le FBI.
Le sénateur démocrate Charles E. Schumer de New-York soulignait que "les ports américains les plus actifs sont vitaux pour les économies américaine et internationale. Ils restent donc des cibles pour les terroristes. Nous n'achetons pas à l'étranger (outsource) nos opérations militaires ou la mise en œuvre de nos lois. C'est pourquoi nous devrions être très attentifs avant de céder de tels éléments de la sécurité intérieure" (1).
Stephen E. Flynn, spécialisé dans la sûreté maritime au Conseil des relations étrangères soulignait pour sa part que détenus ou non par des intérêts étrangers, les ports américains resteraient exploités par des citoyens américains syndiqués et motivés par des salaires élevés.
Tout serait donc là! In fine, la loi des quais constituerait le dernier rempart?
1) Ces terminaux appartenaient déjà une entreprise contrôlée à l'étranger. Certes Londres est plus proche de Washington que Dubai. Ndlr.