En 2005, le port de Bayonne a traité 3 898 050 t, soit environ 400 000 t de moins que l’an dernier. Il reste néanmoins le 9e port français.
Ce résultat s’explique par la baisse des trafics traditionnels. Celle-ci n’a pas été compensée par la progression, parfois spectaculaire, des autres trafics. Ainsi, les bois exotiques ont augmenté de près de 48 %. Les divers produits agroalimentaires sont en hausse de 22,23 %, à l’exclusion du maïs. En raison de la sécheresse, des importations massives ont eu lieu en provenance d’Espagne. Or celle-ci se sont effectuées par voie routière au détriment des trafics maritimes. Les produits dérivés du pétrole ont également progressé de 10,8 % ainsi que les produits chimiques (+ 8,47 %). On notera que ces produits sont en progression constante depuis plusieurs années. À l’inverse, le trafic de soufre s’est encore réduit de 32 %, une baisse accentuée cette année par les conditions du marché. Mais, grâce à ses équipements, le site de Blancpignon pourrait capter des trafics en provenance d’autres sites que Lacq et maintenir son niveau d’activité. Enfin, en ce qui concerne les ferrailles, les trafics ont diminué du fait du retard pris par la construction des nouveaux laminoirs du groupe Anon (500 000 t). Mais la mise en service d’une deuxième unité de laminage à La Corogne, siège de ce groupe, devrait relancer les exportations dès cette année.
De nouveaux investissements sont prévus en 2006, notamment un nouveau poste d’accostage destiné à recevoir les remorqueurs, un aménagement nécessaire depuis que le Saint-Bernard a rejoint le Balea, à la fin de l’an dernier.
Par ailleurs, la CCI va clôturer les espaces portuaires conformément au code ISPS et aménager l’accès aux zones de Blancpignon et de Saint-Bernard.