Les investigations de la Marine nationale auprès de l’épave du Klein-Familie se sont terminées le 13 janvier. Les images qui ont été remontées ont établi que l’épave ne contenait aucun corps des 5 marins disparus. Elles témoignent, en revanche, d’un choc violent. Le bateau de pêche a été heurté sur son flanc tribord et s’est disloqué en sombrant. Il n’a plus ni passerelle ni pont. L’enquête se poursuit, néanmoins, afin de déterminer si le chimiquier maltais Sichem-Pandora,sur lequel repose de fortes présomptions, est en cause dans le naufrage. Le 14 janvier, des officiers appartenant à la gendarmerie maritime de Malte, où est immatriculé le navire, sont arrivés à Cherbourg. Les tribunaux maltais ont été officiellement saisi du dossier le 17 janvier. De source judiciaire, si les responsables du chimiquier maltais étaient reconnus coupables d’homicide volontaire, ils encourent sensiblement les mêmes sanctions qu’en France, soit quatre années d’emprisonnement.
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Klein-Familie: les tribunaux maltais officiellement saisis
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