Trois contractants pour le Maasvlakte II

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La société de gestion du port Havenbedrijf Rotterdam (HbR) a retenu trois contractants pour les plans et la construction du bassin Maasvlakte II.

Il s’agit d’un groupe néerlandais constitué des entreprises Boskalis et Van Oord, d’un groupe belge réunissant Dredging International et Jan de Nul et enfin d’un groupe néerlando-danois alliant Ballast Nedam à Per Aarsleff. Les contractants auront le choix entre deux offres:

• les travaux de base consistant en un brise-lames, une protection secondaire par des dunes, l’extension du Yangtsehaven pour en faire l’entrée du Maasvlakte II et la poldérisation de la zone pour les terminaux;

• la construction de l’infrastructure exigée, à savoir 1 000 m de quais et 10 km de voies routières et ferrées, ainsi que l’entretien du brise-lames.

Les contractants devront soumettre leurs propositions à l’été 2006 pour participer à ce projet évalué à 2,9 milliards d’euros. Les négociations avec HbR devraient durer plusieurs mois à partir de l’hiver 2006/2007, en vue de la conclusion des contrats vers la fin 2007. HbR a déjà précisé que les contractants seraient remboursés de leurs frais si les travaux ne commencent pas début 2008, car les permis nécessaires ne sont pas encore établis.

D’autre part, HbR poursuit ses entretiens avec les quatorze entreprises intéressées par un terminal dans le Maasvlakte II. Leurs offres seront jugées en fonction du retour sur les investissements de HbR et de leur impact sur l’environnement. La soumission des offres donnera une indication sur le chiffre d’affaires anticipé de chaque terminal, car HbR en profitera également. En effet, un accord de bonus/malus donnera aux opérateurs une participation aux bénéfices accrus de HbR et réciproquement.

Rotterdam : accord de transfert entre ECT et APM

La New World Alliance va transférer en février son service APX (côtes Est et Ouest des Etats-Unis) du terminal APM de Mærsk à celui d’ECT.

Cela représente un trafic annuel de 120 000 EVP. L’escale d’APX a lieu au terminal d’APM depuis 2000 à la suite d’un accord d’affrètement d’espaces avec Mærsk-Sealand… qui va continuer. Mærsk approuve ce transfert qui lui permettra de disposer de davantage d’espaces pour ses navires et ceux de P & O Nedlloyd.

De son côté MSC, troisième usager du terminal APM, mettra fin à son contrat en avril quand se terminera son service CAMEX (Rotterdam/Montréal) commun avec P & O Nedlloyd et Mærsk. Il va en effet ouvrir son propre service sur Montréal avec des escales à Anvers, Liverpool et peut-être dans un port français.

M.d.J.

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