Selon les premiers résultats, le trafic global du port du Havre s’est élevé l’an dernier à 75,2 Mt, avitaillement inclus, soit 2 % de moins qu’en 2004 (76,8 Mt). Entrées et sorties connaissent une baisse équivalente, soit 2 % pour les premières (55,6 Mt) et 1,9 % pour les secondes (19 Mt).
Les vracs liquides ont totalisé 46,8 Mt (− 2 %), chiffre qui recouvre des évolutions contrastées: le pétrole brut perd en effet 3 Mt (− 7,9 %) à 34 Mt, alors que dans le même temps, les produits raffinés gagnent 23,4 % (10,9 Mt).
Le secteur des vracs solides a bénéficié de la croissance des importations charbonnières. Au total, il représente un volume de 4,8 Mt (+ 9,8 %), le charbon comptant pour 2,9 Mt (+ 31,2 %).
Côté marchandises diverses, le tonnage traité a diminué de 4 % globalement à 23,05 Mt (24 Mt en 2004) dont 20,8 Mt de trafic conteneurisé (− 3,4 %). "Le fait positif à noter dans ce contexte difficile est la progression du trafic avec notre arrière-pays (+ 5 %) grâce à l’essor du pré/post-acheminement par la voie fluviale qui, avec près de 100 000 EVP à fin 2005, dépasse pour la première fois le pré/post acheminement ferroviaire", souligne le port. Précisons que le trafic conteneurisé devrait se situer entre 2 et 2,1 millions d’EVP (− 1 % environ). En ce qui concerne les trafics rouliers (ferries et véhicules), il aurait atteint 2,2 Mt (− 10,3 %).
Sur l’année, la ligne Le Havre/Porsmouth a enregistré 679 000 passagers, soit 7,7 % de mieux qu’en 2004.