Le siège de l’établissement public unique Haropa, qui doit se substituer en janvier 2021 aux trois ports de l’axe Seine, ainsi que l’identité de celui ou celle qui sera amené(e) à le diriger, sont manifestement des sujets totémiques.
La vacance du port de Paris (Régine Bréhier ayant réintégré le Conseil général de l’environnement et du développement durable) et la probable attribution du poste à Antoine Berbain, actuel directeur général délégué d’Haropa (sous réserve que sa candidature soit débarrassée de tout conflit d’intérêts) relancent les spéculations. Alors que le futur organigramme des trois ports réunis doit être bientôt officialisé par l’État, révèle La Lettre A, les craintes d’une rivalité portuaire à peine étouffée se réarment. Tout comme les critiques à l’égard d’un objet qui se détournerait de sa finalité absolue : le rapprochement. À tout prix.