Suite de l’épisode autour du devenir du terminal Maasvlakte-1 d’APM terminals (capacité de 2,85 MEVP) à Rotterdam, dont la concession arrive à expiration en 2025. Depuis début octobre, les rumeurs bruissent et l’opérateur portuaire, filiale de Maersk, les a plus ou moins attisés en brouillant les pistes.
Il a notamment laissé entendre qu’il pourrait abandonner le Maasvlakte-1 et concentrer ses activités sur le Maasvlakte-2 (1 000 m et une capacité annuelle estimée à 2,3 MEVP), son autre infrastructure à conteneurs sur le port néerlandais, qui, elle, se caractérise par un niveau d’automatisation plus élevé et d’autres accords sociaux. Les deux terminaux en eaux profondes (sur les 5 que compte le premier port européen) restent cependant deux des actifs stratégiques pour le leader mondial du transport conteneurisé.
À peine la rumeur éventée que tous les regards se tournaient vers l’actuel voisin d’APMT à Maasvlakte 1, ECT, filiale de Hutchison Ports, qui y opère ECT Delta, un terminal disposant d’un quai long de 3 625 m avec une capacité annuelle de 6,5 MEVP, lequel est subdivisé en plusieurs unités, dans lesquelles MSC/Til, Evergreen et One (via NYK) détiennent des participations. Ces derniers jours, confirme Alphaliner, l’opérateur portuaire aurait entamé un dialogue avec ECT. L’intégration d’APMT-1 à ECT pourrait intéressé quelques-uns des actionnaires. MSC notamment pourrait y trouver une surface utile en des temps opportuns. Quand démarreront les travaux à Anvers (dont la date n’est pas encore connue), le terminal à conteneurs (MEPT) qu’il y opère avec le Singapourien PSA dans le Deurganckdok (qui est aussi le hub belge de 2M), perdra 1 000 m de quai largement exploités actuellement…
En attendant, c’est quand même Anvers qui a accueilli dernièrement l’un des megamax de MSC, le MSC Isabella (plus de 23 000 EVP), en raison de la congestion du terminal néerlandais d’APMT a` Maasvlakte !