Pour le groupe italien, 2018 s’ancrera dans son histoire comme une bonne année, assumée comme telle par la direction, tant dans son chiffre d’affaires que du point de vue de ses commandes. La société italienne a annoncé fin février un chiffre d’affaires et un carnet de commandes record avec 27 navires dont 14 de croisière pour un montant global de 8,6 Md€. Le « book-to-bill » du constructeur naval – le rapport entre les nouvelles commandes prises et les facturations sur une période donnée – a été de 1,6 (contre 1,7 l’année précédente), soit un niveau d’activité commerciale considéré comme dynamique. Les nouvelles commandes fermes signées l’an dernier par huit armateurs différents ont concerné 27 navires dont 14 de croisière pour un montant global de 8,6 Md€.
In fine, le carnet de commandes du constructeur italien ressort à 33,8 Md€ (dont 25,5 Md€ fermes) avec 116 navires civils et militaires, lui offrant une visibilité jusqu’en 2027. En 2018, l’Italien a livré sept paquebots (pour un carnet de commandes total de 41 navires). Le groupe doit en livrer 25 d’ici 2023. Le chiffre d’affaires a ainsi progressé de près de 10 %, à 5,5 Md€ dont la moitié par le segment croisières.
Pour absorber l’accroissement de son activité et l’intégration de Vard, Fincantieri s’est restructuré pour mieux répartir ses charges et organiser ses différents chantiers selon les compétences et les zones. Il s’est en outre doté d’une « Business Unit Croisière », qui regroupe désormais toutes les activités liées à la construction de navires de croisière (production, commercial, supply chain…). Cette nouvelle unité d’affaires est rattaché directement à la maison mère.