La ligne ro-ro de MSC entraîne une baisse des taux vers la COA
Le service roro que vient de lancer MSC entre l’Europe du Nord et la COA a fait l’objet d’adaptations visant à lui assurer une bonne couverture des principaux marchés. Chacun des deux rouliers – capacité 6.100 CEU – suit une rotation quelque peu différente. En Europe, deux ports de base : Anvers et Le Havre. Un navire dessert Dakar, Conakry, Abidjan, Douala. L’autre touche Nouakchott, Dakar, Abidjan, Lomé, Tincan Island. La fréquence du service est d’un départ tous les 14 jours, ceci pour les ports de base européens, Dakar et Abidjan. Ce service est axé sur les voitures d’occasion, les projets, le breakbulk sur mafis, les colis lourds et hors normes. D’ores et déjà sur le marché, une baisse des taux est intervenue, sous la pression du nouveau venu, ce que confirment chargeurs et concurrents. Reste à savoir quel sera à terme l’impact de cette situation ? Parmi les raisons qui incitèrent à la création de ce service citons le fait que le groupe MSC se retrouvait avec deux rouliers libres d’affrètement qu’il fallait utiliser. Il y a également un aspect commercial en ce sens que de nombreux clients chargeurs en conteneurs, recherchent également des possibilités en conventionnel/breakbulk. D’où la volonté de maintenir des positions vis-à-vis de la clientèle. C’est ce qui pourrait expliquer le lancement en avril d’un autre service roulier hebdomadaire avec deux conros entre l’Italie (Trieste-Gateway) et la Turquie (Izmir), axé sur des camions, des conteneurs, du conventinonel et des projets. Une autre initiative considérée comme complémentaire aux services conteneurisés de MSC.