Les armateurs coréens spécialisés dans le vrac, Korea Line, Pan Ocean et Polaris Shipping, se frottent les mains de la politique environnementale chinoise qui amène le pays à devoir fortement augmenter ses importations de charbon et de minerai de fer. Afin de réduire la pollution de l’air, préoccupation numéro un de la population, Pékin a en effet durci ses lois sur les émissions polluantes imposant de facto aux aciéries d’utiliser une part plus importante de charbon et de minerai de fer de bonnes qualités qui se trouvent peu en Chine. Le minerai qui y est extrait ne contient par exemple que moins de 30 % de fer, et en tirer de l’acier est ainsi plus polluant qu’à partir d’un minerai de meilleur qualité. Les industriels n’ont donc d’autre choix que de s’approvisionner plus largement en Australie et au Brésil pour le plus grand bonheur des compagnies maritimes. Une évolution dont elles profiteront pleinement à partir de fin mars, une fois que sera levée la réduction de production de 50 % que les autorités chinoises imposent aux aciéries de 28 villes du Nord du pays du 15 novembre au 15 mars pour diminuer les pics de pollution hivernaux.
Infographie
La lutte contre la pollution en Chine favorise les vraquiers
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