En 2017, la flotte marchande grecque a augmenté de 7 % à 25,2 Mtpl. Après une croissance de 10,2 % en 2016 et de 7,5 % en 2015, la Grèce ne cesse de se positionner dans le haut du classement mondial des nations maritimes. Cet accroissement du nombre de navire s’accompagne d’un rajeunissement. En 2012, la flotte marchande grecque affichait un âge moyen de 14,7 ans. En décembre 2017, l’âge moyen de la flotte grecque est tombé à 11,8 ans. Depuis le début de la crise les armateurs grecs ont été des clients nombreux auprès des différents chantiers dans le monde. Dans le même temps, ils ont aussi envoyé une partie de leurs navires les plus anciens à la casse. Dans son analyse de la flotte, le consultant grec prend les navires de plus de 20 000 tpl et constate une augmentation de l’âge moyen à 8,6 ans. « Cela reflète l’activité importante des armateurs grecs sur le marché des ventes et acquisitions et notamment pour des navires de seconde main. Néanmoins, l’activité sur le marché de l’occasion n’a pas eu d’effet important sur l’âge moyen de la flotte totale », indique Petrofin.
Dans le vrac sec, la flotte des navires de plus de 20 000 tpl a connu une hausse de 28 navires à 129 unités. Parallèlement, l’âge de la flotte a augmenté légèrement à 8,3 ans, « la première fois depuis sept ans », souligne Petrofin. Dans la conteneurisation, la flotte a vieilli. Elle est passée de 9,3 ans en 2016 à 10,12 ans en 2017. Les armateurs grecs ont plutôt été des vendeurs que des acheteurs puisque le nombre de navires, et surtout les plus grands, a diminué de 7,5 % à 23,5 Mtpl. Enfin, pour les pétroliers, le nombre de navires a augmenté passant à 1 004 mais avec un âge moyen en baisse à 9,1 ans. Les armements ont plutôt renouvelé leurs flottes et avec des navires de plus grande taille, constate Petrofin.
