Dunkerque Cap 2020 : les dockers favorables au projet Baltique

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Formellement, le débat public n’aura lieu qu’à partir de septembre autour du port de Dunkerque, où deux solutions sont envisagées dans le cadre d’un grand projet d’agrandissement (Cap 2020). Mais les acteurs se positionnent déjà : en début d’année, le Grand port maritime de Dunkerque (GPMD), maître d’ouvrage, a indiqué sa préférence pour le projet « Atlantique », prolongeant vers le sud l’actuel terminal à conteneurs.

Plusieurs avantages

Le 24 mars, lors de son assemblée générale, le syndicat des dockers CNPTA-CFDT de Dunkerque s’est prononcé en faveur de l’autre projet, « Baltique », qui consiste à creuser un nouveau bassin entre le terminal méthanier et le nord de l’actuelle zone logistique, plus proche du complexe sidérurgique, auquel il pourrait être relié par deux bandes transporteuses : « C’est moins de coûts de brouettage, moins de pollution, et cela permettrait de décharger d’un seul tenant les plus grands vraquiers et porte-conteneurs », explique Franck Gonsse, secrétaire de la CNTPA-CFDT, qui tient à la vocation industrielle du port. L’argument, estime-t-il, doit convaincre ArcelorMittal de continuer à miser sur le port français. Entre les deux alternatives, un écart d’environ 140 M€ : 829 M€ pour le projet Baltique, 689 M€ pour le projet Atlantique. La différence s’explique surtout par la taille de l’emprise foncière et la quantité de matériaux à extraire. « Le Havre, Marseille et Fos ont eu le soutien des pouvoirs publics. C’est notre tour », lance Franck Gonsse. « On doit avoir une vision à long terme. »

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