« Avec les énergies de la mer, la France dispose d’une opportunité : donner naissance à une nouvelle filière industrielle au croisement de la croissance bleue et de la croissance verte, et créer des emplois durables tout en accélérant sa transition énergétique », explique le Cluster maritime français (CMF).
Pour montrer la réalité de la filière des énergies de la mer, le CMF, avec le Syndicat des énergies renouvelables (SER) et le Gican, ont présenté une étude lors de la convention internationale sur les EMR organisée au Havre les 22 et 23 mars. L’étude s’appuie sur les réponses de 198 entreprises et organisations, grands acteurs des EMR en France.
Les technologies des EMR comprennent l’énergie éolienne posée et flottante, l’énergie hydrolienne, osmotique et houlomotrice, l’énergie thermique des mers.
La filière EMR française rassemble 2 086 emplois équivalent temps plein (ETP) reflétant l’activité des trois catégories d’acteurs du secteur : structures de formation/R& D, développeurs/exploitants, prestataires/fournisseurs de la chaîne de valeur. Sur les 2 086 ETP, 874 sont implantés en région Pays-de-la-Loire (42 %), 544 en Ile-de-France (26 %), 238 en Paca et 142 en Bretagne.
Le montant des investissements cumulés réalisés depuis le démarrage de la filière française des EMR atteint près de 1,3 Md€. Le chiffre d’affaires global généré par l’activité des trois catégories d’acteurs en 2016 s’élève à un peu plus de 590 M€, dont 75 % à l’export.
L’étude montre aussi que les synergies se multiplient entre le monde des énergies de la mer et les métiers historique du maritime.