Le projet s'inscrit dans le cadre d'une étude conjointe sur le développement de la chaîne d'approvisionnement en ammoniac à Singapour. MOL, qui a déjà acquis une expérience et une connaissance des navires de soutage de GNL, notamment en partenariat avec TotalEnergies Marine Fuels et Pavilion Energy, entend jouer un rôle de premier plan dans la distribution de l’ammoniac, qu’il considère comme un carburant décarboné particulièrement adapté pour les grands navires marchands quand bien même sa toxicité fait débat.
Il travaille tant au développement de navires fonctionnant à l'ammoniac qu’à celle d'une activité de transport d'ammoniac, dans l'espoir de lancer des navires à émissions nettes nulles d'ici 2050, comme le groupe nippon l’a présenté dans sa feuille de route (vision environnementale 2.1).
Premier moteur à l’ammoniac
La structuration d'une chaîne d'approvisionnement s’inscrit dans cette dynamique. Dans ce projet, l’armateur japonais est associé au conglomérat Itochu et au chantier naval singapourien Sembcorp Marine. Les partenaires viennent de recevoir une approbation de principe (AiP) d’ABS après avoir effectué une évaluation des risques et des dangers compte tenu de la toxicité de l'ammoniac.
L'entreprise est également associée à Mitsui E&S Machinery et au motoriste allemand MAN Energy Solutions dont il pourrait être le premier client pour son premier moteur à l'ammoniac.
La rédaction