Les États-Unis prévoient d'ajouter d'autres pétroliers à leur liste de navires sanctionnés.
Selon Bloomberg, l’administration américaine envisagerait de complèter sa liste de bannis. Elle compte déjà environ 130 navires sanctionnés, indique l’agence sur la base des données de l'Office of Foreign Assets Control (OFAC). Il y a un an à peine, l’administration sous la tutelle du département du Trésor en avait inscrit 80. Cela ne suffira pas à changer la dynamique du marché des pétroliers, qui est déjà frappé par un déséquilibre causé par la crise du coronavirus, a réagi Peter Sand, analyste en chef des transports maritimes chez Bimco.
Avec ces sanctions, les États-Unis visent à perturber le commerce entre l'Iran et le Venezuela. Les États-Unis ont rapidement réactivé le 8 juin les sanctions et menaces de taxes commerciales… La détérioration des relations entre les États-Unis, l’Iran, le Venezuela et la Chine prend à nouveau en otage le transport maritime.
Washington a sanctionné le 25 juin les capitaines des cinq navires pétroliers iraniens ayant ravitaillé le Venezuela, alors que l’administration de Donald Trump font monter la pression sur le président vénézuélien Nicolas Maduro. Les navires en question auraient transité quelque 1,5 million de barils de carburant de l'Iran vers le Venezuela, où les pénuries de carburant se sont aggravées avec la pandémie. Le Venezuela possède les plus grandes réserves de pétrole au monde mais sa production est en chute libre.
Le pays est soutenu par l’Iran, la Russie, la Chine, la Turquie et Cuba. Les relations entre Caracas et Téhéran datent de l'époque du président Hugo Chavez (1999-2013), mentor et prédécesseur de Nicolas Maduro.
La rédaction
Deux nouveaux navires sanctionnés pour commerce avec le Venezuela
L'Iran à la rescousse du pétrole vénézuélien
Retour des sanctions commerciales, quels impacts sur le transport maritime ?