Voilà, en gros, le message de cette publicité qui rappelait que la construction, en plein Arctique, d’une ligne d’alerte avancée composée de 63 radars n’avait été possible que grâce au travail et à l’efficacité de onze tracteurs Mack. Et non des moindres puisque motorisés par un V12 Cummins de 28 l de cylindrée et 600 ch.
Expédiés par voie ferroviaire jusqu’à Seattle, ils ont ensuite été acheminés par voie fluviale jusqu’à Valdez, en Alaska. De là, ils ont commencé leur véritable périple, acheminant matériaux et engins de construction sur 800 km de piste, puis 800 km de glace, au-dessus de l’océan arctique.
Construit en 1956, en pleine guerre froide, ce colossal réseau d’alerte avancé a depuis été largement désactivé.
À la même époque, Autocar était le grand concurrent de Mack sur le terrain des utilisations les plus sévères. Chantiers, bien sûr, mais aussi pétrole. La prospection et l’exploitation des ressources pétrolières aux États-Unis et au Canada obligeaient les entreprises à déplacer, sur des terrains souvent difficiles, des équipements lourds et volumineux. Un travail exigeant des camions de grande capacité, particulièrement robustes, capables notamment de s’auto-charger au treuil, opération sollicitant énormément châssis, suspensions et ponts.
Dans cette publicité, la marque l’assure : « voilà le genre de transport qui pourrait arrêter au autre camion – et vite ! » Comprenez tout autre camion... qu’un Autocar. Et dans la légende, le constructeur l’affirme : « un Autocar, ça vaut son pesant d’or. »