En Europe, dans les années 1970, les poids lourds de marques françaises étaient rares chez les transporteurs étrangers. Un retard pris sur la concurrence que Renault mettra des années à tenter de rattraper.
Cependant, c’est à cette époque que Saviem et surtout Berliet commencèrent à se structurer sur des marchés-clés comme le Royaume-Uni, l’Italie ou l’Allemagne, où l’on pouvait croiser des modèles aux livrées parfois très différentes de celles que l’on connaissait en France.
Ainsi, pour commencer, un Berliet « en or » ! Il s’agit d’un TR 280 anglais, tracteur alors très populaire en France mais à la diffusion confidentielle Outre-Manche. Celui-ci appartenait à Elddis Transport qui était aussi concessionnaire de la marque et dont le plus gros client était… Elddis Transport. Les TR 280 anglais se distinguaient, outre leur conduite à droite, par une boîte de vitesses ZF à 9 rapports, optionnelle en France où la Berliet BRL3 à 8 rapports était standard. Normes locales obligent, la puissance maxi du 12 l suralimenté était déclarée à 242 ch à 1 800 tr/mn contre 260 ch au même régime en France.
Outre-Rhin, les ventes de Berliet n’étaient guère plus brillantes, mais certaines entreprises se laissaient séduire, comme ce négociant en matériaux de construction de Bochum, Sempa Baustoff, qui eut quelques Berliet, dont un petit 610 K 6, rarissime dans ce pays. On voit ici un TR 320 à la présentation particulièrement soignée, choisi dans une version à cabine courte très inhabituelle. En Allemagne, le TR 320, à moteur V8 atmosphérique, était homologué à la puissance maxi de 305 ch DIN à 2 300 tr/mn, contre 310 ch SAE en France.
Retour en Grande-Bretagne, avec un TR 305 portant la livrée, reconnaissable entre toutes, de la société écossaise Pollock. Bien qu’il porte la marque Renault, adoptée à partir de 1979 sur les marchés européens, ce tracteur est un pur Berliet. Le premier aussi à bénéficier d’un moteur à suralimentation inter-refroidie, solution alors très novatrice qui dopait efficacement le 6 cylindres de 12 l (atteignant les 300 ch) tout en maîtrisant la consommation. Baptisé Spirit of Paris, ce tracteur était affecté à une liaison Édinbourg-Londres. Pollock continuera (entre autres marques) à acheter des Renault, notamment Magnum et aujourd’hui T High Cab.
Cependant, c’est à cette époque que Saviem et surtout Berliet commencèrent à se structurer sur des marchés-clés comme le Royaume-Uni, l’Italie ou l’Allemagne, où l’on pouvait croiser des modèles aux livrées parfois très différentes de celles que l’on connaissait en France.
Ainsi, pour commencer, un Berliet « en or » ! Il s’agit d’un TR 280 anglais, tracteur alors très populaire en France mais à la diffusion confidentielle Outre-Manche. Celui-ci appartenait à Elddis Transport qui était aussi concessionnaire de la marque et dont le plus gros client était… Elddis Transport. Les TR 280 anglais se distinguaient, outre leur conduite à droite, par une boîte de vitesses ZF à 9 rapports, optionnelle en France où la Berliet BRL3 à 8 rapports était standard. Normes locales obligent, la puissance maxi du 12 l suralimenté était déclarée à 242 ch à 1 800 tr/mn contre 260 ch au même régime en France.
Outre-Rhin, les ventes de Berliet n’étaient guère plus brillantes, mais certaines entreprises se laissaient séduire, comme ce négociant en matériaux de construction de Bochum, Sempa Baustoff, qui eut quelques Berliet, dont un petit 610 K 6, rarissime dans ce pays. On voit ici un TR 320 à la présentation particulièrement soignée, choisi dans une version à cabine courte très inhabituelle. En Allemagne, le TR 320, à moteur V8 atmosphérique, était homologué à la puissance maxi de 305 ch DIN à 2 300 tr/mn, contre 310 ch SAE en France.
Retour en Grande-Bretagne, avec un TR 305 portant la livrée, reconnaissable entre toutes, de la société écossaise Pollock. Bien qu’il porte la marque Renault, adoptée à partir de 1979 sur les marchés européens, ce tracteur est un pur Berliet. Le premier aussi à bénéficier d’un moteur à suralimentation inter-refroidie, solution alors très novatrice qui dopait efficacement le 6 cylindres de 12 l (atteignant les 300 ch) tout en maîtrisant la consommation. Baptisé Spirit of Paris, ce tracteur était affecté à une liaison Édinbourg-Londres. Pollock continuera (entre autres marques) à acheter des Renault, notamment Magnum et aujourd’hui T High Cab.