Le groupe CNH Industrial fête cette année les 75 ans de la marque de camions espagnols Pegaso. Dans l'usine madrilène de celle-ci, sont produits les véhicules industriels d'Iveco.
La holding CNH Industrial est née de la fusion, en 2013, de Fiat Industrial et de sa filiale CNH Global. Dans le panier des mariés figuraient la marque de camions Iveco, mais aussi l'espagnole Pegaso, vendue à l'italienne en 1990, dont on ne produisait guère plus de véhicules sous son nom.
Pegaso fut créée par l’Empresa Nacional de Autocamiones (ENASA) en 1947, reprenant le nom du cheval ailé symbolisant la puissance et la légèreté dans la mythologie grecque. Sa chaîne de production était établie dans l’ancienne usine Hispano Suiza de Barcelone jusqu’en 1955, date à laquelle elle déménagea dans une nouvelle usine à Madrid, où les camions Iveco sont encore assemblés aujourd’hui.
« Cette année marque un jalon dans l’histoire d’Iveco, ce qui nous donne l’occasion de nous rappeler et de célébrer l’héritage d’innovation, de réussites et d’esprit avant-gardiste de la marque Pegaso, souligne Luca Sra, directeur de la business unit Camions chez Iveco. Son approche visionnaire de la conception automobile et sa passion pour l’excellence se perpétuent chez nos employés et dans les véhicules Iveco. »
Les deux premiers modèles de camions, le Pegaso I et le Pegaso II, ont hérité de la cabine de l’Hispano Suiza 66-D, qui est devenue si populaire que pendant de nombreuses années, les modèles à cabine avancée étaient appelés camions « de type Pegaso ». Depuis le tout début, les camions Pegaso se sont démarqués par leurs performances exceptionnelles et leur efficacité énergétique.
L’esprit pionnier de Pegaso s’est concrétisé dès 1952, lorsque la marque conçut et produisit son premier prototype de camion électrique. Le Pegaso II pouvait se recharger en seulement cinq heures et offrait une autonomie de 75 km. Les informations promotionnelles du prototype auraient pu être rédigées aujourd’hui, en soulignant son excellente accélération, sa faible consommation d'énergie, son fonctionnement silencieux et sa fiscalité réduite. Bien qu’il ne soit jamais entré en production, le prototype électrique Pegaso II a servi de base pour le développement des trolleybus.
Pegaso a marqué les esprits au salon automobile de Barcelone en 1989, lors de la présentation du premier concept truck de l’industrie européenne. Le Solo 500 anticipait de nombreuses technologies dont nous bénéficions aujourd’hui, telles que le GPS, les caméras de recul, les radars de proximité et d’autres systèmes conçus pour assister les conducteurs.
La première phase de la construction de l’usine Pegaso de Madrid s’est achevée en 1955. Tout au long de son histoire, l’usine n’a cessé d'évoluer. Il s’agit de la première usine CNH Industrial à atteindre le niveau Or du programme World Class Manufacturing (WCM) en 2017.
Le 12 juillet 1994, le dernier Pegaso Troner a quitté la chaîne de production de l'usine. Le dernier moteur Pegaso a été fabriqué en 1995 mais Iveco a continué à vendre des camions militaires portant le nom Pegaso pendant encore quelques années.
{{IMG:3}}
En 2018, l'usine madrilène a franchi le cap de la millionième unité produite. Elle accueille aujourd’hui des chaînes de production et un centre de recherche et développement dédié aux poids lourds Iveco.
En 1957, Pegaso a racheté le constructeur Sava qui produisait des véhicules utilitaires légers et moyens dans son usine de Valladolid.
En 1990, cette usine a accueilli la chaîne de production de l'Iveco Daily. Elle produit désormais la version châssis-cabine du Daily, ainsi que les modèles Hi-Matic dotés de la boîte automatique à 8 vitesses d’Iveco.
Elle fabrique et peint également les cabines qu’elle fournit à l’usine Iveco de Madrid.
Pegaso, qui a également fabriqué des voitures, a participé à des championnats comme le Grand Prix de Monaco (1952), les 24 Heures du Mans (1953) et la Carrera Panamericana (1954). Elle partage aussi avec Iveco un historique de courses de camions, en ayant disputé le championnat européen en 1989 et 1990, décroché quatre victoires consécutives sur le circuit de Jarama et participé à plusieurs éditions du Paris-Dakar.
La holding CNH Industrial est née de la fusion, en 2013, de Fiat Industrial et de sa filiale CNH Global. Dans le panier des mariés figuraient la marque de camions Iveco, mais aussi l'espagnole Pegaso, vendue à l'italienne en 1990, dont on ne produisait guère plus de véhicules sous son nom.
Essor après-guerre
Pegaso fut créée par l’Empresa Nacional de Autocamiones (ENASA) en 1947, reprenant le nom du cheval ailé symbolisant la puissance et la légèreté dans la mythologie grecque. Sa chaîne de production était établie dans l’ancienne usine Hispano Suiza de Barcelone jusqu’en 1955, date à laquelle elle déménagea dans une nouvelle usine à Madrid, où les camions Iveco sont encore assemblés aujourd’hui.
« Cette année marque un jalon dans l’histoire d’Iveco, ce qui nous donne l’occasion de nous rappeler et de célébrer l’héritage d’innovation, de réussites et d’esprit avant-gardiste de la marque Pegaso, souligne Luca Sra, directeur de la business unit Camions chez Iveco. Son approche visionnaire de la conception automobile et sa passion pour l’excellence se perpétuent chez nos employés et dans les véhicules Iveco. »
Conception emblématique
Les deux premiers modèles de camions, le Pegaso I et le Pegaso II, ont hérité de la cabine de l’Hispano Suiza 66-D, qui est devenue si populaire que pendant de nombreuses années, les modèles à cabine avancée étaient appelés camions « de type Pegaso ». Depuis le tout début, les camions Pegaso se sont démarqués par leurs performances exceptionnelles et leur efficacité énergétique.
Prototype de camion électrique en 1952
L’esprit pionnier de Pegaso s’est concrétisé dès 1952, lorsque la marque conçut et produisit son premier prototype de camion électrique. Le Pegaso II pouvait se recharger en seulement cinq heures et offrait une autonomie de 75 km. Les informations promotionnelles du prototype auraient pu être rédigées aujourd’hui, en soulignant son excellente accélération, sa faible consommation d'énergie, son fonctionnement silencieux et sa fiscalité réduite. Bien qu’il ne soit jamais entré en production, le prototype électrique Pegaso II a servi de base pour le développement des trolleybus.
Pegaso a marqué les esprits au salon automobile de Barcelone en 1989, lors de la présentation du premier concept truck de l’industrie européenne. Le Solo 500 anticipait de nombreuses technologies dont nous bénéficions aujourd’hui, telles que le GPS, les caméras de recul, les radars de proximité et d’autres systèmes conçus pour assister les conducteurs.
Le million d'unités produites
La première phase de la construction de l’usine Pegaso de Madrid s’est achevée en 1955. Tout au long de son histoire, l’usine n’a cessé d'évoluer. Il s’agit de la première usine CNH Industrial à atteindre le niveau Or du programme World Class Manufacturing (WCM) en 2017.
Le 12 juillet 1994, le dernier Pegaso Troner a quitté la chaîne de production de l'usine. Le dernier moteur Pegaso a été fabriqué en 1995 mais Iveco a continué à vendre des camions militaires portant le nom Pegaso pendant encore quelques années.
{{IMG:3}}
En 2018, l'usine madrilène a franchi le cap de la millionième unité produite. Elle accueille aujourd’hui des chaînes de production et un centre de recherche et développement dédié aux poids lourds Iveco.
En 1957, Pegaso a racheté le constructeur Sava qui produisait des véhicules utilitaires légers et moyens dans son usine de Valladolid.
En 1990, cette usine a accueilli la chaîne de production de l'Iveco Daily. Elle produit désormais la version châssis-cabine du Daily, ainsi que les modèles Hi-Matic dotés de la boîte automatique à 8 vitesses d’Iveco.
Elle fabrique et peint également les cabines qu’elle fournit à l’usine Iveco de Madrid.
Grands Prix camions
Pegaso, qui a également fabriqué des voitures, a participé à des championnats comme le Grand Prix de Monaco (1952), les 24 Heures du Mans (1953) et la Carrera Panamericana (1954). Elle partage aussi avec Iveco un historique de courses de camions, en ayant disputé le championnat européen en 1989 et 1990, décroché quatre victoires consécutives sur le circuit de Jarama et participé à plusieurs éditions du Paris-Dakar.