La première est historique. Elle met en scène un Concorde d’Air France qu’un camion citerne de 70 000 l va alimenter en kérosène. Le tracteur est un Scania L 110. La scène se déroule au Brésil et l’appareil s’apprête à quitter Rio de Janeiro pour Paris, via une escale à Dakar. Une ligne ouverte en 1976 et fermée en 1982, la compagnie concentrant alors ses vols de Concorde sur la liaison Paris-New York.
Le Concorde devait embarquait 119 500 l de pétrole car son décollage, postcombustion allumée, et sa vitesse de croisière supersonique (Mach 2,02 soit 2 145 km/h) entraînaient une consommation phénoménale.
Changement d’échelle et d’époque avec ce petit porteur Renault équipé par Titan Aviation d’une citerne de 5 000 l. Suffisante pour ravitailler les Pilatus PC-21 de l’Armée de l’Air servant à la formation des pilotes de combat.
Cet avion d'entraînement avancé, fabriqué en Suisse, présente des caractéristiques de manœuvrabilité, des systèmes embarqués et une avionique qui le rapprochent du Rafale, facilitant ainsi la transition en unité des pilotes. Les premiers PC-21 sont arrivés en 2018 et 26 exemplaires sont aujourd’hui stationnés sur la base aérienne de Cognac.
Enfin, il faut savoir que les avions demandent de la maintenance et parfois même des réparations. Comme ici, sur l’aéroport de Cancun, au Mexique, où une intervention sur le moteur droit d’un Boeing 777-300 d’Air France nécessite l’emploi d’un Mercedes Actros 8x4 équipé d’une grue repliable Cormach 135000X ASC. Une machine pouvant soulever 30 t à 3,6 m de portée, ce qui apparaît largement suffisant pour déposer un turboréacteur pesant dans les 8 t.
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