Voilà une démarche qui sort de l'ordinaire : les syndicats de conducteurs routiers et les organisations patronales du transport ont signé un communiqué commun dans lequel elles expriment leur "vraie déception" quant à l'ouverture des restaurants routiers promise par le ministre délégué aux Transports. Elles demandent leur ouverture de jour comme de nuit.
"Après un premier espoir suite à l’annonce du gouvernement de l’ouverture de plusieurs centaines de restaurants routiers de 18h à 10h du matin, sur le territoire national pendant la période de confinement, les organisations syndicales et patronales représentatives ont demandé au ministre délégué aux Transports, l’ouverture de l’ensemble des centres routiers, des relais et des restaurants routiers", précise le communiqué.
Par décret publié samedi 7 novembre, le gouvernement a renvoyé la question aux préfets de départements (cliquez sur ce lien pour en savoir plus). "Force est de constater qu’à ce jour, les conducteurs rencontrent toujours autant de difficultés pour se restaurer correctement, se doucher et accéder à des sanitaires décents, particulièrement sur le réseau national non concédé, s'insurgent les organisations. Bientôt deux semaines après le début du confinement, cette situation n’est pas acceptable".
Les organisations syndicales et patronales représentatives déplorent "le manque de volontarisme du gouvernement vis-à-vis d’une profession qui assure l’acheminement des biens indispensables au quotidien des Français. Le combat continue".
Elles vont accentuer la pression "et défendront sans relâche, par tous moyens, l’exigence de conditions de travail dignes pour nos conducteurs, laquelle n’est pas négociable. Elles demandent instamment que tous les centres et relais routiers soient ouverts non seulement le soir mais également en journée pour tous les professionnels de la route qui assurent la vie de la nation".
"Après un premier espoir suite à l’annonce du gouvernement de l’ouverture de plusieurs centaines de restaurants routiers de 18h à 10h du matin, sur le territoire national pendant la période de confinement, les organisations syndicales et patronales représentatives ont demandé au ministre délégué aux Transports, l’ouverture de l’ensemble des centres routiers, des relais et des restaurants routiers", précise le communiqué.
Par décret publié samedi 7 novembre, le gouvernement a renvoyé la question aux préfets de départements (cliquez sur ce lien pour en savoir plus). "Force est de constater qu’à ce jour, les conducteurs rencontrent toujours autant de difficultés pour se restaurer correctement, se doucher et accéder à des sanitaires décents, particulièrement sur le réseau national non concédé, s'insurgent les organisations. Bientôt deux semaines après le début du confinement, cette situation n’est pas acceptable".
Les organisations syndicales et patronales représentatives déplorent "le manque de volontarisme du gouvernement vis-à-vis d’une profession qui assure l’acheminement des biens indispensables au quotidien des Français. Le combat continue".
Elles vont accentuer la pression "et défendront sans relâche, par tous moyens, l’exigence de conditions de travail dignes pour nos conducteurs, laquelle n’est pas négociable. Elles demandent instamment que tous les centres et relais routiers soient ouverts non seulement le soir mais également en journée pour tous les professionnels de la route qui assurent la vie de la nation".
Les organisations signataires
- UF Route FGTE-CFDT
- CGT Transports
- FO Transports
- CFTC Transports
- FNTR
- Unostra
- OTRE
- Union TLF