La délégation Ile-de-France de l'Organisation des transporteurs routiers européens (OTRE) a été reçue le 26 mars par Valérie Pécresse, président de la Région,qui s'est récemment prononcée en faveur de l'instauration d'une écotaxe régionale pour les poids lourds.
Le produit d'une telle taxe devrait être réinvesti « dans l'amélioration de la route en Île-de-France », selon la présidente de la région. Les transporteurs ont signifié à l'élue qu'ils n'étaient pas en accord avec cette stratégie.
Valérie Pécresse a également affirmé devant eux qu'il lui était inacceptable que le territoire francilien continue d’être traversé massivement chaque jour par des poids lourds en transit, participant à accroitre la congestion et la pollution, notamment par des véhicules étrangers ne s’acquittant d’aucune taxe et ne créant aucune valeur ajoutée en Ile-de-France.
Partageant en partie ce constat, Alexis Gibergues, président de l’OTRE, a tenu à rappeler que les pays ayant instauré une écotaxe n'avaient constaté « aucune baisse du nombre de poids lourds circulant sur leurs routes ». Il a également argumenté que cette mesure purement fiscale, actuellement envisagée dans le projet de loi Climat et Résilience, « ne répondait nullement aux enjeux climatiques de la planète et à l’objectif d’un transport routier décarboné en Ile-de-France ».
L’OTRE Ile-de-France a donc marqué sa franche opposition au principe d’une écotaxe régionale, intolérable pour les entreprises de la filière qui non seulement sont déjà éco-responsables, mais participent également pleinement au financement des infrastructures et des transports par le paiement de nombreuses contributions, comme la taxe à l’essieu, la taxe sur les carburants.
Alexis Gibergues a expliqué à la présidente de la Région qu’il était discriminatoire d’envisager de taxer uniquement les véhicules de transit ou étrangers et tout autant discriminatoire d’envisager des compensations pour les entreprises franciliennes.
L’OTRE martèle qu’aucune mesure punitive sur les transporteurs ne réduira le nombre de poids lourds circulant sur les routes. Elle ne fera au contraire qu’augmenter fortement celui des véhicules utilitaires légers (VUL), avec pour effet d’accroitre la congestion et de dégrader l’impact carbone du transport.
« Il faut donc impérativement impliquer en amont leurs clients, industriels et distributeurs, c’est-à-dire les décideurs du transport, a poursuivi le président. Il est temps de construire une approche innovante et efficace en faveur du climat ».
En conclusion, l'OTRE Ile-de-France « se félicite de cet échange constructif amené à se poursuivre avec la présidente de la Région, pour construire efficacement le transport routier décarboné de demain. Rendez-vous est donné à Valérie Pécresse pour échanger avec les chefs d’entreprise du secteur lors de la journée professionnelle annuelle de l’OTRE Ile-de-France qui se tiendra à la Mairie de Paris le mardi 8 juin ».
Le produit d'une telle taxe devrait être réinvesti « dans l'amélioration de la route en Île-de-France », selon la présidente de la région. Les transporteurs ont signifié à l'élue qu'ils n'étaient pas en accord avec cette stratégie.
Valérie Pécresse a également affirmé devant eux qu'il lui était inacceptable que le territoire francilien continue d’être traversé massivement chaque jour par des poids lourds en transit, participant à accroitre la congestion et la pollution, notamment par des véhicules étrangers ne s’acquittant d’aucune taxe et ne créant aucune valeur ajoutée en Ile-de-France.
Mesure purement fiscale
Partageant en partie ce constat, Alexis Gibergues, président de l’OTRE, a tenu à rappeler que les pays ayant instauré une écotaxe n'avaient constaté « aucune baisse du nombre de poids lourds circulant sur leurs routes ». Il a également argumenté que cette mesure purement fiscale, actuellement envisagée dans le projet de loi Climat et Résilience, « ne répondait nullement aux enjeux climatiques de la planète et à l’objectif d’un transport routier décarboné en Ile-de-France ».
L’OTRE Ile-de-France a donc marqué sa franche opposition au principe d’une écotaxe régionale, intolérable pour les entreprises de la filière qui non seulement sont déjà éco-responsables, mais participent également pleinement au financement des infrastructures et des transports par le paiement de nombreuses contributions, comme la taxe à l’essieu, la taxe sur les carburants.
Discrimination
Alexis Gibergues a expliqué à la présidente de la Région qu’il était discriminatoire d’envisager de taxer uniquement les véhicules de transit ou étrangers et tout autant discriminatoire d’envisager des compensations pour les entreprises franciliennes.
L’OTRE martèle qu’aucune mesure punitive sur les transporteurs ne réduira le nombre de poids lourds circulant sur les routes. Elle ne fera au contraire qu’augmenter fortement celui des véhicules utilitaires légers (VUL), avec pour effet d’accroitre la congestion et de dégrader l’impact carbone du transport.
« Il faut donc impérativement impliquer en amont leurs clients, industriels et distributeurs, c’est-à-dire les décideurs du transport, a poursuivi le président. Il est temps de construire une approche innovante et efficace en faveur du climat ».
Rendez-vous avec les chefs d'entreprise
En conclusion, l'OTRE Ile-de-France « se félicite de cet échange constructif amené à se poursuivre avec la présidente de la Région, pour construire efficacement le transport routier décarboné de demain. Rendez-vous est donné à Valérie Pécresse pour échanger avec les chefs d’entreprise du secteur lors de la journée professionnelle annuelle de l’OTRE Ile-de-France qui se tiendra à la Mairie de Paris le mardi 8 juin ».