"Les entreprises de transport routier de marchandises et de la logistique sont en état d’urgence économique et sociale", affirment les organisations professionnelles du secteur (Union TLF, Unostra, FNTR) dans un communiqué de presse commun publié ce lundi 3 décembre. Ces dernières rappellent notamment que les sociétés du TRM subissent de plein fouet les effets des blocages et des barrages filtrants. « Il est indispensable que le gouvernement mette en place, et ce très rapidement, un accompagnement des entreprises de transport qui sont dans l’incapacité non seulement de livrer mais aussi d’assurer leurs différentes échéances. Faute de quoi elles seront contraintes de mettre la clé sous la porte », déclarent Claude Blot et Jean-Christophe Pic, respectivement président de l’Union TLF et de la FNTR.
Depuis le 17 novembre, date du début du mouvement, l'Union TLF, l'Unostra et la FNTR chiffrent ainsi à plus de 400 millions d’euros, les pertes d’exploitation du secteur induites par les diverses manifestations et actions conduites par les Gilets jaunes sur l'ensemble du territoire national : "Les camions sont bloqués dans des centaines de kilomètres de bouchons ou dans les zones logistiques, sans pouvoir livrer. Des entrepôts sont inaccessibles et les personnels sont menacés. On constate, en outre, dans plusieurs régions des problèmes d’approvisionnement en carburant", indiquent-elles. Et de poursuivre : "Nombre d’entreprises de transport routier et de la logistique sont de fait dans une situation dramatique, ce qui induit un risque majeur et, à court terme, sur les emplois".
Par ailleurs, les organisations professionnelles soulignent que "cette inactivité forcée" entraînera dans les plus brefs délais la paralysie de l’ensemble de l’économie française; elles préviennent également que "le rétablissement d’une situation normale et durable imposera, dans tous les cas, leur forte implication et la mobilisation de leurs moyens humains et matériels".
Plus de 400 millions de pertes
Depuis le 17 novembre, date du début du mouvement, l'Union TLF, l'Unostra et la FNTR chiffrent ainsi à plus de 400 millions d’euros, les pertes d’exploitation du secteur induites par les diverses manifestations et actions conduites par les Gilets jaunes sur l'ensemble du territoire national : "Les camions sont bloqués dans des centaines de kilomètres de bouchons ou dans les zones logistiques, sans pouvoir livrer. Des entrepôts sont inaccessibles et les personnels sont menacés. On constate, en outre, dans plusieurs régions des problèmes d’approvisionnement en carburant", indiquent-elles. Et de poursuivre : "Nombre d’entreprises de transport routier et de la logistique sont de fait dans une situation dramatique, ce qui induit un risque majeur et, à court terme, sur les emplois".
Par ailleurs, les organisations professionnelles soulignent que "cette inactivité forcée" entraînera dans les plus brefs délais la paralysie de l’ensemble de l’économie française; elles préviennent également que "le rétablissement d’une situation normale et durable imposera, dans tous les cas, leur forte implication et la mobilisation de leurs moyens humains et matériels".
