Hier, s’est tenue une réunion organisée par la DGTIM (Direction générale des infrastructures, des transports et de la mer) afin d’étudier le dossier des migrants clandestins à Calais. Quotidiennement, des dizaines de poids lourds empruntant le port de Calais et le tunnel sous la Manche sont pris d’assaut par des individus de différentes nationalités.
Plusieurs mesures ont été proposées par les pouvoirs publics dont des contrôles renforcés (visuel, CO2, battement cardiaque, image par onde millimétrique passive, brigades sinophiles).
Zone transitoire
Une zone « tampon » de stationnement devrait être mise en place dans la zone Eurotunnel. Par ailleurs, ont été annoncées la construction de clôtures aux abords du port de Calais ainsi que sur la rocade d'accès, ou encore la modernisation de l'accès du port de Calais avec une augmentation du nombre de points de contrôle.
Les organisations patronales dont TLF ont demandé une meilleure régulation du trafic poids lourds. Elles demandent enfin réparations des préjudices subis par les transporteurs.
Epargner les conducteurs
L'Union TLF a insisté particulièrement sur « la nécessité d'exonérer de toute verbalisation l'entreprise et le conducteur quand leur bonne foi ne peut être mise en cause après que la présence de migrants dans le véhicule ait été préalablement signalée ».
Outre-Manche, une autre polémique est née cette fois sur les denrées devenues « très périssables » à cause des migrants.
Le journal The Times a titré « le scandale de la nourriture perdue causé par les clandestins à Calais. » Pour la fédération des transporteurs routiers anglais (FTA), la perte de marchandises est estimée à « deux millions de livres chaque mois ». (2,7 millions d’euros). « 10 millions de livres de fruits et légumes auraient été directement jetés à la décharge depuis le début de l’année ».