Plus d'un an de tractations. Ce projet de fusion pourrait aboutir d’ici la fin de l’année prochaine. La société conjointe devrait être cotée en bourse et détenue à parité par les deux maisons-mères.
Camions de nouvelle génération. L’un des objectifs est de constituer une entité solide permettant de développer et produire de nouvelles générations de camions centrées sur l’électrique, l’hydrogène et la conduite autonome.
Interdiction de production. Ce rapprochement intervient dans un contexte particulier : Hino a été condamné en 2022 pour de graves irrégularités lors de l’homologation de ses moteurs.
Le constructeur japonais, dont Toyota détient 50,1 % du capital, a été condamné à cesser la production de ses modèles Ranger et Profia durant un an.
Fraude monumentale. Par cette décision, les autorités nippones ont voulu sanctionner l’entreprise, convaincue d’une fraude monumentale sur la capacité de ses moteurs à respecter les normes environnementales. Le scandale dure depuis 2003 et concernerait 640 000 véhicules !
Les modèles interdits de production, jusqu’à la fin août 2023, étaient les plus vendus par Hino, couvrant les segments des moyens tonnages, des mi-lourds et des maxicodes.
Cette décision a impacté autant le constructeur que son réseau de distribution.
Résultats médiocres pour Fuso. Détenu par Daimler Truck, Fuso affiche de son côté des résultats médiocres, affectant la marge opérationnelle du groupe allemand.