Le monde compte un constructeur de camions de plus. Et vous apprendrez, sans (trop) de surprise sans doute, qu’il est chinois. Un prétendant qui ne part cependant pas de rien, puisqu’il s’agit de Sany, le principal constructeur de machines de TP et de grues mobiles du pays.
C’est un peu comme si Liebherr, en Europe, décidait un jour de se lancer dans la fabrication de maxi-codes routiers.
On sait encore peu de choses sur ses ambitions, mais son premier tracteur s’adresse clairement à la longue distance, avec une cabine couchette, de nombreux équipements de confort et un diesel Weichai de 13 l de cylindrée développant 500 ch pour un couple maxi de 2 400 Nm. La boîte à 12 rapports est manuelle.
Cette initiative révèle aussi que le secteur des véhicules industriels est loin d’être saturé en Chine. D’autant que ce premier modèle en annonce sûrement d’autres et qu’il est peu probable que Sany les réserve longtemps à son seul marché domestique.
Des camions, d’une certaine manière, Sany en fabriquait déjà. Mais des gros, des hors-codes, pour les carrières notamment. Ou encore des modèles très spécialisés, comme ce porte-malaxeur, en service en Thaïlande, dont la toupie est bien évidemment signée… Sany.
Mais Sany, c’est plutôt ça : des grues mobiles, y compris de grande capacité, et des engins de travaux publics, comme des pelles hydrauliques, des chargeuses sur pneus ou des niveleuses. A noter que certaines de ces machines, les grues mobiles en particulier, sont commercialisées en Amérique du Nord et dans certains pays européens.
Ici, une pompe à béton Sany vendue aux États-Unis sur un châssis Mack. Faut-il le rappeler ? Cette spécialité européenne a fait l’objet d’une offensive en règle de la part des Chinois qui se sont emparés en une année (2012) de Cifa en Italie, passé chez Zoomlion, ainsi que de Putzmeister et de Schwing-Stetter, en Allemagne, rachetés respectivement par Sany et par XCMG !
C’est un peu comme si Liebherr, en Europe, décidait un jour de se lancer dans la fabrication de maxi-codes routiers.
On sait encore peu de choses sur ses ambitions, mais son premier tracteur s’adresse clairement à la longue distance, avec une cabine couchette, de nombreux équipements de confort et un diesel Weichai de 13 l de cylindrée développant 500 ch pour un couple maxi de 2 400 Nm. La boîte à 12 rapports est manuelle.
Cette initiative révèle aussi que le secteur des véhicules industriels est loin d’être saturé en Chine. D’autant que ce premier modèle en annonce sûrement d’autres et qu’il est peu probable que Sany les réserve longtemps à son seul marché domestique.
Des camions, d’une certaine manière, Sany en fabriquait déjà. Mais des gros, des hors-codes, pour les carrières notamment. Ou encore des modèles très spécialisés, comme ce porte-malaxeur, en service en Thaïlande, dont la toupie est bien évidemment signée… Sany.
Mais Sany, c’est plutôt ça : des grues mobiles, y compris de grande capacité, et des engins de travaux publics, comme des pelles hydrauliques, des chargeuses sur pneus ou des niveleuses. A noter que certaines de ces machines, les grues mobiles en particulier, sont commercialisées en Amérique du Nord et dans certains pays européens.
Ici, une pompe à béton Sany vendue aux États-Unis sur un châssis Mack. Faut-il le rappeler ? Cette spécialité européenne a fait l’objet d’une offensive en règle de la part des Chinois qui se sont emparés en une année (2012) de Cifa en Italie, passé chez Zoomlion, ainsi que de Putzmeister et de Schwing-Stetter, en Allemagne, rachetés respectivement par Sany et par XCMG !