Le 21 août dernier, le constructeur Hyundai et sa filiale logistique Hyundai Glovis ont testé pour la première fois un camion semi-autonome de niveau 3* sur autoroute, lors d’un trajet de 40 km reliant la ville d’Uiwang au port d’Incheon en Corée du Sud. Le véhicule était ainsi capable de se diriger, accélérer ou ralentir et de manœuvrer dans le trafic, détecter les changements de voie effectués par les véhicules qui le précèdent ou encore rouler dans les tunnels sans intervention du conducteur (celui-ci n’étant présent dans la cabine que pour reprendre la main en cas de besoin). Pour ce premier essai sur route ouverte d’un poids lourd autonome, Hyundai a obtenu le feu vert des autorités de Séoul. Le ministère des Transports lui a octroyé une autorisation de circulation temporaire. L’objectif du groupe sud-coréen était de montrer « son avance technologique dans les mobilités du futur ».
Les ingénieurs d’Hyundai ont en effet équipé un camion Xcient et sa semi-remorque d’une dizaine de capteurs. Certains sont déjà utilisés dans les prototypes de voiture autonome du constructeur : trois caméras (avant, côtés et arrière), trois radars (frontaux et arrière) et trois Lidars (à l'avant et sur les côtés). D’autres sont plus spécifiques au poids lourd : un capteur d'angle d’attelage, ainsi qu’un autre qui calcule la variation de l'angle entre le tracteur et la remorque en réel temps, ce qui permet à l’ensemble d’un PTRA de 40 t de garder sa stabilité dans les virages. Toutes les données collectées sont croisées avec une carte numérique HD puis envoyer vers le système de conduite autonome du Xcient. Celui-ci adapte automatiquement la direction, la vitesse et le freinage en fonction de la circulation. Le camion dispose également du nouveau système de commande de direction MAHS (Motor Assist Hydraulic Steering), développé par Hyundai Mobis qui contrôle l'angle de braquage en fonction des décisions prises par le module de conduite autonome.
Il aura fallu une heure à cet Xcient semi-autonome pour parcourir sans accroc les 40 kilomètres qui séparent Uiwang du port d’Incheon, respectant strictement la limitation de vitesse fixée à 90 km/h. Il s’agit là d’un parcours logistique habituel pour les camions de Hyundai Glovis, qui transportent des généralement des pièces destinées à l’export. « Cette démonstration réussie prouve qu'une technologie de conduite autonome innovante peut être utilisée pour transformer le secteur de la logistique commerciale, affirme Maik Ziegler, directeur de la stratégie R&D véhicules industriels chez Hyundai. À ce stade, un conducteur humain est toujours nécessaire pour prendre la main dans certaines situations, mais je pense que nous atteindrons prochainement l’automatisation de niveau 4 ». Hyundai compte poursuivre ses essais sur l’automatisation des poids lourds dans la région de Busan. Par ailleurs, le groupe coréen entend bien commercialiser d’ici 2020 une technologie permettant à ses camions de rouler en convoi semi-automatisé (platooning).
*normes SAE
Un Xcient bardé de capteurs
Les ingénieurs d’Hyundai ont en effet équipé un camion Xcient et sa semi-remorque d’une dizaine de capteurs. Certains sont déjà utilisés dans les prototypes de voiture autonome du constructeur : trois caméras (avant, côtés et arrière), trois radars (frontaux et arrière) et trois Lidars (à l'avant et sur les côtés). D’autres sont plus spécifiques au poids lourd : un capteur d'angle d’attelage, ainsi qu’un autre qui calcule la variation de l'angle entre le tracteur et la remorque en réel temps, ce qui permet à l’ensemble d’un PTRA de 40 t de garder sa stabilité dans les virages. Toutes les données collectées sont croisées avec une carte numérique HD puis envoyer vers le système de conduite autonome du Xcient. Celui-ci adapte automatiquement la direction, la vitesse et le freinage en fonction de la circulation. Le camion dispose également du nouveau système de commande de direction MAHS (Motor Assist Hydraulic Steering), développé par Hyundai Mobis qui contrôle l'angle de braquage en fonction des décisions prises par le module de conduite autonome.
Le platooning pour 2020
Il aura fallu une heure à cet Xcient semi-autonome pour parcourir sans accroc les 40 kilomètres qui séparent Uiwang du port d’Incheon, respectant strictement la limitation de vitesse fixée à 90 km/h. Il s’agit là d’un parcours logistique habituel pour les camions de Hyundai Glovis, qui transportent des généralement des pièces destinées à l’export. « Cette démonstration réussie prouve qu'une technologie de conduite autonome innovante peut être utilisée pour transformer le secteur de la logistique commerciale, affirme Maik Ziegler, directeur de la stratégie R&D véhicules industriels chez Hyundai. À ce stade, un conducteur humain est toujours nécessaire pour prendre la main dans certaines situations, mais je pense que nous atteindrons prochainement l’automatisation de niveau 4 ». Hyundai compte poursuivre ses essais sur l’automatisation des poids lourds dans la région de Busan. Par ailleurs, le groupe coréen entend bien commercialiser d’ici 2020 une technologie permettant à ses camions de rouler en convoi semi-automatisé (platooning).
*normes SAE