Dans le numéro de novembre de France Routes, en kiosque dès le 31 octobre, Fabien Calvet vous présente les nouveaux Scania pour travaux difficiles dans leur application grumier. Avec une innovation surprenante : le retour de la pédale de gauche… associée à une boîte de vitesse automatisée. Mais attention, cette commande d’embrayage est très différente de tout ce que vous avez connu. A lire absolument !
Si le Scania qu’a conduit Fabien en Suède est d’une configuration très proche de celle que l’on a l’habitude de trouver en France dans cet emploi (un porteur- remorqueur 6x4 pour bois coupés), il existe d’autres types de grumiers qui s’en distinguent sensiblement.
Comme les Tatra Phoenix qui, en République Tchèque, sont couramment utilisés en forêt en raison de la nature des sols et des difficultés d’accès qui requièrent des camions à forte motricité.
Ces Tatra, à cabine et motorisation Daf, sont des véhicules à toutes roues motrices. Et s’ils ont perdu le charme (et les qualités ?) de leur diesel à refroidissement par air, ils conservent deux caractéristiques essentielles et propres à la marque qui expliquent leur exceptionnelle capacité d’évolution en tout terrain : un châssis poutre et des suspensions à roues indépendantes.
Voici donc un petit florilège de Tatra tchèques dans différentes configurations, toutes destinées au transport de bois, longs ou coupés. Avec, en photo d’ouverture, un étonnant (et rare) tracteur 8x8 portant une puissance grue repliable derrière cabine et associé à une (relativement courte) semi tridem. Un modèle pouvant être converti, si nécessaire, en porteur comme on peut le voir avec cet autre exemplaire manœuvrant dans une bonne épaisseur de neige.
Mais le plus souvent c’est en tracteur 6x6 que les Phoenix sont choisis dans cet emploi. Comme celui-ci, joliment chargé et bénéficiant d’une cabine couchette. Ou cet autre, profitant même d’une cabine à pavillon surélevé et surtout d’un entraînement 6x6/4, c’est à dire à 6 roues motrices dont 4 moto-directrices – les deux premières et les deux dernières. Il en résulte un pouvoir directeur accru et un rayon de braquage réduit, avec aussi une moindre agressivité envers les sols en manœuvre en raison de l’absence de ripage du tandem arrière.
Mais l’on peut aussi en trouver en tracteur 4x4 ou plus classiquement en porteur-remorqueur 6x6.
Deux choses encore, pour conclure. D’abord un impressionnant tracteur 6x6, doté d’une généreuse monte en pneumatiques et attelé à une robuste semi porte-engins ACTM. Sa particularité ? Il est français ! Mais il travaille à quelque 17 000 km de la métropole, en Nouvelle-Calédonie.
Enfin, un détail de ce qui fait la singularité des Tatra : un châssis poutre, toutes les roues motrices et une suspension à roues indépendantes avec éléments pneumatiques conférant un grand débattement.
Si le Scania qu’a conduit Fabien en Suède est d’une configuration très proche de celle que l’on a l’habitude de trouver en France dans cet emploi (un porteur- remorqueur 6x4 pour bois coupés), il existe d’autres types de grumiers qui s’en distinguent sensiblement.
Comme les Tatra Phoenix qui, en République Tchèque, sont couramment utilisés en forêt en raison de la nature des sols et des difficultés d’accès qui requièrent des camions à forte motricité.
Ces Tatra, à cabine et motorisation Daf, sont des véhicules à toutes roues motrices. Et s’ils ont perdu le charme (et les qualités ?) de leur diesel à refroidissement par air, ils conservent deux caractéristiques essentielles et propres à la marque qui expliquent leur exceptionnelle capacité d’évolution en tout terrain : un châssis poutre et des suspensions à roues indépendantes.
Voici donc un petit florilège de Tatra tchèques dans différentes configurations, toutes destinées au transport de bois, longs ou coupés. Avec, en photo d’ouverture, un étonnant (et rare) tracteur 8x8 portant une puissance grue repliable derrière cabine et associé à une (relativement courte) semi tridem. Un modèle pouvant être converti, si nécessaire, en porteur comme on peut le voir avec cet autre exemplaire manœuvrant dans une bonne épaisseur de neige.
Mais le plus souvent c’est en tracteur 6x6 que les Phoenix sont choisis dans cet emploi. Comme celui-ci, joliment chargé et bénéficiant d’une cabine couchette. Ou cet autre, profitant même d’une cabine à pavillon surélevé et surtout d’un entraînement 6x6/4, c’est à dire à 6 roues motrices dont 4 moto-directrices – les deux premières et les deux dernières. Il en résulte un pouvoir directeur accru et un rayon de braquage réduit, avec aussi une moindre agressivité envers les sols en manœuvre en raison de l’absence de ripage du tandem arrière.
Mais l’on peut aussi en trouver en tracteur 4x4 ou plus classiquement en porteur-remorqueur 6x6.
Deux choses encore, pour conclure. D’abord un impressionnant tracteur 6x6, doté d’une généreuse monte en pneumatiques et attelé à une robuste semi porte-engins ACTM. Sa particularité ? Il est français ! Mais il travaille à quelque 17 000 km de la métropole, en Nouvelle-Calédonie.
Enfin, un détail de ce qui fait la singularité des Tatra : un châssis poutre, toutes les roues motrices et une suspension à roues indépendantes avec éléments pneumatiques conférant un grand débattement.