Il a fallu 4 tracteurs Mercedes-Benz Actros pour transporter un four autoclave d'un poids de 175 tonnes, sur une distance de 33 km, début juin en Allemagne. Un convoi exceptionnel confié au transporteur Paule.
Après des mois de planification, l’entreprise de transport exceptionnel Paule, basée à Stuttgart en Allemagne, a récemment livré un four autoclave de 175 t, pour l'entreprise Maschinenbau Scholz GmbH. Le four autoclave est un « réservoir » étanche au gaz dans lequel sont cuites des pièces en carbone sous 12 bar de pression et à une température de 250 °C. Le défi particulier de ce type de transport se concentre sur le centre de gravité élevé de la charge.
Les chiffres de cette opération atypique sont exceptionnels :
Le colosse, remorqué et poussé par les Actros, a quitté les locaux de l’usine dans la zone industrielle de Coesfled un soir à 22h. Après un voyage de 3 heures, le convoi a atteint le point critique du kilomètre 22, un carrefour à 90° dont les abords avaient été aménagés, avec la pose de panneaux au sol destinés à apporter du grip aux camions qui arrivaient à vitesse lente. Il était essentiel que le chargement ne dépasse pas un angle d’inclinaison de 5° afin d’éviter tout risque de basculement.
Mais le véhicule de tête, mené par Hermann Futterknecht, n'eut pas assez de grip dans ce virage serré. Dieter Wascher, dans le deuxième camion, a donc fait demi-tour, puis un détour de plusieurs kilomètres avant de faire une marche arrière pour rejoindre son collègue. Une fois les deux camions attelés l’un à l’autre, ce passage délicat a été avalé.
L'équipe a négocié sans peine les 50 derniers mètres du périple. Après 6 heures de route, le convoi d’un poids total de 330 t a atteint sa destination finale : le canal Datteln-Ems à Lüdinghausen. De là, il fut chargé sur une barge qui assura le transport de l’ensemble vers Rotterdam (Pays-Bas) où le tout devait prendre la mer.
Après des mois de planification, l’entreprise de transport exceptionnel Paule, basée à Stuttgart en Allemagne, a récemment livré un four autoclave de 175 t, pour l'entreprise Maschinenbau Scholz GmbH. Le four autoclave est un « réservoir » étanche au gaz dans lequel sont cuites des pièces en carbone sous 12 bar de pression et à une température de 250 °C. Le défi particulier de ce type de transport se concentre sur le centre de gravité élevé de la charge.
Les chiffres de cette opération atypique sont exceptionnels :
- Masse du four : 175 t ; masse totale du convoi : 330 t ;
- Dimensions : 25 m de long, 7 m de haut et de large ;
- Remorque : semi-plateforme à 22 essieux à réglages hydrauliques ajustée à 1,07 m de hauteur ;
- Hauteur maxi du convoi : 8 m ;
- Tracteurs : 4 Mercedes-Benz Actros, dont 2 quatre essieux de 650 ch ;
- 2 des 4 tracteurs étaient utilisés pour transporter l’autoclave, les deux autres le couvercle de 20 t et d'autres accessoires, d'une largeur de 8 m pour chacun d’eux ;
- Longueur du parcours : 33 km entre Coesfeld (land de Rhénanie du Nord-Westphalie) et le canal Datteln-Ems à Lüdinghausen (Allemagne) ; durée du transport : 6 h.
6 heures de route
Le colosse, remorqué et poussé par les Actros, a quitté les locaux de l’usine dans la zone industrielle de Coesfled un soir à 22h. Après un voyage de 3 heures, le convoi a atteint le point critique du kilomètre 22, un carrefour à 90° dont les abords avaient été aménagés, avec la pose de panneaux au sol destinés à apporter du grip aux camions qui arrivaient à vitesse lente. Il était essentiel que le chargement ne dépasse pas un angle d’inclinaison de 5° afin d’éviter tout risque de basculement.
Mais le véhicule de tête, mené par Hermann Futterknecht, n'eut pas assez de grip dans ce virage serré. Dieter Wascher, dans le deuxième camion, a donc fait demi-tour, puis un détour de plusieurs kilomètres avant de faire une marche arrière pour rejoindre son collègue. Une fois les deux camions attelés l’un à l’autre, ce passage délicat a été avalé.
L'équipe a négocié sans peine les 50 derniers mètres du périple. Après 6 heures de route, le convoi d’un poids total de 330 t a atteint sa destination finale : le canal Datteln-Ems à Lüdinghausen. De là, il fut chargé sur une barge qui assura le transport de l’ensemble vers Rotterdam (Pays-Bas) où le tout devait prendre la mer.